Les marchés d'actions devraient hésiter à l'ouverture, avant l'emploi américain. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.902,52 points (-1,43%), le CAC 40 à  6.659,87 points (-1,21%), le DAX 40 à 14.414,75 points (-1,31%), le FTSE 100 à 7.515,68 points (-0,83%), le SMI à 12.161,53 points (-0,67%), le DJIA à  34.678,35 points (-1,56%), le Nasdaq à 14.220,52 points (-1,54%), le S&P 500 à 4.530,41 points (-1,57%) et le Nikkei 225 à 27.716,75 points (-0,38%).
Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD s'ouvre à 1,1068 (+0,01%), l'EUR/JPY à 135,58 (+0,67%) et l'USD/JPY à  122,53   (+0,68%).
Sodexo a précisé s'attendre à une croissance interne de son chiffre d'affaires pour l'exercice 2021-2022 située "autour du bas" de la fourchette de 15% à 18% annoncée en octobre dernier. Le groupe a toutefois confirmé son objectif d'une marge d'exploitation proche de 5% à taux de change constants pour l'exercice.  Sanofi tient vendredi une journée investisseurs consacrée à Euroapi, sa structure dédiée à la production et la commercialisation à des tiers des principes actifs pharmaceutiques, que le groupe souhaite coter sur Euronext Paris.
Jeudi soir, le groupe Bolloré a annoncé avoir signé la cession de sa filiale Bolloré Africa Logistics au transporteur maritime MSC pour 5,7 milliards d'euros, dette incluse. Cet accord est conforme à l'offre remise par MSC en décembre dernier, qui avait conduit les deux groupes à engager des négociations exclusives. Du côté macroéconomique, les immatriculations de voitures particulières neuves en France ont baissé de 19,5% sur un an en mars, en données brutes, a annoncé vendredi La Plateforme automobile (PFA), qui rassemble la filière dans l'Hexagone.  Les statistiques sur la situation mensuelle budgétaire de l'Etat paraîtront à 8h45. L'indice PMI du secteur manufacturier pour le mois de mars sera quant à lui publié à 9h50.
Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer en début de séance vendredi, tandis que les inquiétudes relatives à l'Ukraine et au resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine continuent de peser sur les échanges. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 9,2 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 gagnait 5,5 points, soit 0,04%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 16,3 points, soit 0,2%.
L'agence de notation financière S&P a abaissé ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial de 60 points de base, à 3,6% pour 2022, et de 20 points de base pour l'année suivante. La zone euro devrait être la plus touchée par le conflit entre la Russie et l'Ukraine, tandis que la hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis constitue la principale raison de la révision à la baisse de la croissance dans le pays. La Bourse de New York a terminé en net recul jeudi, malgré la forte baisse des cours du pétrole, bouclant un premier trimestre difficile en raison des incertitudes monétaires et de la guerre en Ukraine.  Au cours du mois de mars, les indices Dow Jones S&P 500 ont gagné respectivement 2,7% et 3,9%, mais ils affichent des reculs de 4,1% et 5% sur les trois premiers mois de l'année. Le Nasdaq Composite a chuté de plus de 9% au premier trimestre, malgré une hausse de 4,3% en mars. En Asie, les principaux marchés présentent un paysage contrasté vendredi. En fin de séance, l'indice Nikkei perdait 0,4% à Tokyo, le Hang Seng de la Bourse de Hang Kong cédait 0,7% mais le Shanghai Composite prenait 0,6%.
Le taux de l'obligation du Trésor américain à 10 ans gagne plus de 4 points de base, à 2,384%, vendredi matin. Les rendements aux Etats-Unis ont clôturé jeudi en baisse après que le président américain, Joe Biden, a annoncé son intention de puiser dans les réserves stratégiques de pétrole du pays afin d'atténuer les tensions inflationnistes. Néanmoins, alors que le taux à 10 ans a connu sa plus forte hausse en un trimestre depuis un an, celui à deux ans a augmenté beaucoup plus rapidement, réalisant sa hausse trimestrielle la plus importante depuis 1984. La courbe des rendements a de nouveau frôlé l'inversion jeudi, deux jours après que l'écart entre les taux à 10 ans et à 2 ans est passé brièvement sous zéro. Une inversion durable de cette partie de la courbe est considérée comme un indicateur fiable de récession, mais avec un décalage pouvant aller jusqu'à deux ans.
L'euro est stable vendredi matin face au dollar, mais s'apprécie par rapport au yen, à l'instar du billet vert.
Les contrats pétroliers se replient encore vendredi matin. Ils ont chuté jeudi après que les Etats-Unis aient annoncé qu'ils puiseraient un nombre record de barils dans leurs réserves stratégiques de pétrole pour freiner la hausse des prix de l'énergie. A 7h45, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord reculait de 1,1 dollar, ou 1,1%, à 103,58 dollars le baril, tandis que celui de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 93 cents, soit 1,1%, à 99,87 dollars le baril.