Les marchés actions européens sont attendus en hausse, soutenus par la chute du pétrole. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.959,14 points (-1,08%), le CAC 40 à 6.741,59 points (-0,74%), le DAX 40 à 14.606,05 points (-1,45%), le FTSE 100 à 7.578,75 points (+0,55%), le SMI à 12.243,73 points (-0,66%), l’AEX à 733,88 points (-0,17%), le BEL 20 à 4.198,89 points (+0,03%), l’IBEX 35 à 8.550,60 points (-0,74%), le DJIA à 35.228,81 points (-0,19%), le Nasdaq à 14.442,27 points (-1,21%), le S&P 500 à 4.602,45 points (-0,63%) et le Nikkei 225 à 27.900,72 points (-0,45%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,1163 (+0,02%), l’EUR/JPY à 136,46 (+0,38%) et l’USD/JPY à 122,26 (+0,34%).

Les investisseurs seront attentifs jeudi à la première estimation de l'inflation en France en mars, ainsi qu'aux chiffres de la consommation des ménages en février.

Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse jeudi, soutenues par la baisse des cours du pétrole après des informations du Wall Street Journal et d'autres médias américains selon lesquelles le président des Etats-Unis, Joe Biden, se prépare à annoncer que Washington puisera jusqu'à 1 million de barils de pétrole par jour dans ses réserves stratégiques. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 26 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 progressait de 59 points, soit 0,4% également, et celui sur le FTSE 100 grappillait 4 points, soit 0,05%.

Wall Street a clôturé dans le rouge mercredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu, à 35.228,81 points, et l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,6%, à 4.602,45 points. Le Nasdaq Composite a fini en baisse de 1,2%, à 14.442,27 points. En Asie, les principaux marchés reculent jeudi. L'indice Nikkei perdait 0,4% à Tokyo. Le Hang Seng de la Bourse de Hang Kong cédait 1% en fin de séance et le Shanghai Composite abandonnait 0,4%. Les indices PMI officiels du secteur manufacturier et des services en Chine ont mis en évidence un ralentissement de l'activité économique en mars, en raison des mesures de confinement imposées pour lutter contre la propagation du variant Omicron du coronavirus.

Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans est stable jeudi matin. La courbe des rendements deux/dix ans a de nouveau manqué de peu de s'inverser mercredi. Selon Bank of America, l'inversion, largement considérée comme signe d'un risque de récession, permet surtout de prévoir les baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed).

L'euro évolue peu face au dollar jeudi matin, l'appétit pour le risque ayant été sapé par la diminution des espoirs d'avancées dans les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine.

Les cours du pétrole chutent jeudi, pénalisés par la perspective que les Etats-Unis puisent dans leurs réserves stratégiques. Les investisseurs attendent par ailleurs ce jeudi la réunion de l'Opep+, qui regroupe les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie. En dépit des sanctions imposées à Moscou et du niveau élevé des prix sur le marché, l'Opep devrait s'en tenir à une hausse de ses quotas de production de 400.000 barils par jour, comme au cours des mois précédents. A 7h25, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord chutait de 6,10 dollars, ou 5,5%, à 105,34 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex lâchait 6,86 dollars, soit 6,4%, à 100,96 dollars le baril.