Les marchés actions devraient ouvrir en baisse, préoccupés par la guerre en Ukraine et les taux américains. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à  4.002,18 points (+2,96%), le CAC 40 à  6.792,16 points (+3,08%), le DAX 40 à 14.820,33 points (+2,79%), le FTSE 100  à   7.537,25 points (+0,86%), le SMI à 12.325,58 points (+1,40%), l'AEX à  735,15 points (+2,05%), le Nasdaq à 14.619,64 points (+1,84%), le S&P 500 à  4.631,60 points (+1,23%) et le Nikkei 225 à  27.763,28 points (-1,73%).
En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD s'ouvre à 1,1112  (+0,22%), l'EUR/JPY à 135,30  (-0,67%) et l'USD/JPY     121,77  (-0,92%).
Le conseil d'administration d'Orange se réunit mercredi afin de désigner le futur président du groupe. Jacques Aschenbroich, l'actuel président de l'équipementier automobile Valeo, devrait être coopté par le conseil, rapportait le journal Le Monde la semaine dernière. Les Bourses européennes devraient ouvrir en légère baisse mercredi, les investisseurs évaluant l'avancée des négociations entre l'Ukraine et la Russie et s'inquiétant de l'inversion de la courbe des taux aux Etats-Unis. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 13 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 abandonnait 42 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 0,7 point, soit 0,02%.
  
Wall Street a clôturé en hausse mardi, saluant les avancées dans les négociations en vue de parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine, qui se sont accompagnées d'un nouveau repli des cours du pétrole. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 1%, à 35.294,19 points. L'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 1,2%, à 4.631,60 points, et le Nasdaq Composite a pris 1,8%, à 14.619,64 points. Cette progression a permis au S&P 500 de sortir de la phase de correction dans laquelle il était entré il y a un peu plus d'un mois, après avoir perdu plus de 10% par rapport à son précédent pic. Alors que le rendement du bon du Trésor américain à deux ans a brièvement dépassé mardi celui du titre à dix ans, provoquant une inversion redoutée de la courbe des taux, les investisseurs seront attentifs mercredi aux propos des banquiers centraux et aux indicateurs économiques attendus ce jour, dont l'inflation en Allemagne, le rapport ADP sur l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis et la troisième estimation du produit intérieur brut (PIB) américain au quatrième trimestre.
Du côté des banquiers centraux, la présidente de la Réserve fédérale (Fed) de Kansas City, Esther George, prononcera un discours à 19h00 (heure de Paris). En Europe, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, s'exprimera à 10h00 lors d'un événement organisé par la banque centrale de Chypre. Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE, sera auditionné à partir de 16h30 par la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen au sujet de l'euro numérique. En Asie, les principaux marchés présentent un tableau contrasté mercredi. Dans le sillage de Wall Street, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hang Kong gagnait 1,3% en fin de séance et le Shanghai Composite avançait de 1,4%. En revanche, l'indice Nikkei perdait 1,6% à Tokyo, pénalisé par le rebond du yen.
Les rendements des titres du Trésor à long terme poursuivent leur repli mercredi matin. A 7h35, le rendement du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché reculait à 2,359%, contre 2,401% mardi soir. Mardi, le rendement du titre à deux ans a dépassé par intermittence celui du bon du Trésor à dix ans, entraînant une inversion de la courbe des taux, tandis que les investisseurs intégraient la probabilité d'une hausse marquée des taux de la Fed et des perspectives économiques plus pessimistes qu'auparavant.
Le dollar poursuit sa baisse mercredi face aux autres grandes devises, dont l'euro, en raison de craintes croissantes de récession aux Etats-Unis. La chute récente de la confiance des ménages "serait cohérente avec une probabilité de récession d'environ 50% pour l'année qui vient", indique ainsi Deutsche Bank. Les analystes soulignent que la brève inversion de la courbe des taux du Trésor à deux et dix ans, constatée mardi, signale qu'une période de ralentissement économique est à venir.
Les contrats pétroliers récupèrent mercredi matin une partie du terrain cédé la veille, les opérateurs espérant que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés menés par la Russie optent pour le statu quo, à savoir une hausse de production de 400.000 barils par jour, lors de leur réunion de jeudi.
 A 7h20, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 73 cents, ou 0,7%, à 110,96 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 78 cents, soit 0,7%, à 104,99 dollars le baril.