Le yen sans ami connaît sa troisième semaine consécutive de baisse. Ce vendredi, il se dirigeait vers sa pire semaine en deux ans, plombé par l'augmentation des coûts d'importation du Japon et les faibles taux d'intérêt, tandis que les devises des matières premières devaient enregistrer un deuxième gain hebdomadaire consécutif sur le dollar, les prix des exportations restant élevés.

L'euro a été légèrement plus faible cette semaine et a été bloqué à 1,1005 $ par la crainte que le conflit en Ukraine nuise à l'économie européenne en augmentant les coûts énergétiques et alimentaires. Toutefois, la monnaie européenne est légèrement montée par rapport au dollar américain, tandis que le franc suisse gagnait du terrain au lendemain de la réunion de sa banque centrale, qui s'est montrée moins inquiète que prévu de la vigueur de sa devise.

Le yen, en revanche, est en train de s'effondrer et a perdu 2,6 % par rapport au billet vert sur la semaine. Il a dépassé la barrière psychologique de 120 pour cent et, à 122,44. Il vise à tester la résistance majeure autour de 123,70.

La livre sterling a oscillé autour de 1,3190 $, les traders mettant en balance les perspectives prudemment dovish de la Banque d'Angleterre et les données de février qui ont montré une inflation plus élevée que prévu. Le rouble russe s'est négocié fermement à Moscou au cours de la nuit, suite à la promesse du président russe Vladimir Poutine de commencer à vendre du gaz aux pays "inamicaux" en roubles, mais il a rendu quelques gains dans des échanges offshore minces.