Les actions sont attendues en baisse, car, le conflit en Ukraine retient toujours l'attention. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.902,44 points (+0,44%), le CAC 40 à 6.620,24 points (+0,12%), le DAX 40 à 14.413,09 points (+0,17%), le FTSE 100 à 7.404,73 points (+0,26%), le SMI à 12.184,99 points (+1,02%), l’AEX à 716,36 points (+1,26%), le BEL 20 à 4.147,45 points (+0,89%), l’IBEX 35 à 8.417,60 points (+0,07%), le DJIA à 34.754,93 points (+0,80%), le Nasdaq à 13.893,84 points (+2,05%), le S&P 500 à 4.463,12 points (+1,17%) et le Nikkei 225 à 26.827,43 points (+0,65%).
En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,1040 (-0,10%), l’EUR/JPY à 131,65 (-0,01%), l’USD/JPY à 119,26 (+0,09%).
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse lundi, pénalisés par l'actualité au sujet de la guerre en Ukraine. A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 33 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 cédait 48 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 14 points, soit 0,2%. Le gouvernement ukrainien a refusé dans la nuit de dimanche à lundi de capituler à Marioupol, en dépit de l'ultimatum lancé par la Russie.
Vendredi, Wall Street a terminé en hausse, engrangeant de robustes gains sur l'ensemble de la semaine malgré l'impact de la guerre en Ukraine sur les prix des matières premières et la perspective d'une politique monétaire moins accommodante de la Réserve fédérale (Fed) cette année. L'indice Dow Jones a gagné 0,8%, à 34.754,21 points. L'indice élargi S&P 500 a pris 1,2%, à 4.463,09 points. Le Nasdaq Composite a progressé de plus de 2%, à 13.983,84 points. Wall Street a connu sa meilleure semaine depuis novembre 2020, avec une hausse hebdomadaire de 5,5% pour l'indice Dow Jones et de 8,2% pour le Nasdaq. Le S&P 500 a progressé de 6,1%.
Les rendements des obligations du Trésor américain ont réalisé des performances contrastées vendredi, mais ont enregistré leur plus forte progression sur une période de deux semaines depuis des années. Les investisseurs réagissent à la guerre en Ukraine et au cycle de resserrement monétaire engagé par la Réserve fédérale (Fed). Parallèlement, l'écart de rendement entre les titres à deux et dix ans est passé à moins de 19 points de base vendredi, l'un de ses plus bas niveaux depuis mars 2020. Certains analystes estiment que la Fed pourrait ne pas être en mesure de relever ses taux autant qu'elle le prévoit si le ralentissement économique suggéré par la courbe des taux se concrétise.
Les inquiétudes d'ordre géopolitique renforcent lundi l'attrait du dollar en tant que valeur refuge. MUFG Bank estime que l'optimisme des investisseurs concernant un effet de contagion limité du conflit en Ukraine et des sanctions à l'encontre de la Russie ne se justifie pas forcément. La banque souligne que la situation actuelle en Ukraine suggère que les pourparlers de paix ne progressent pas vraiment. A 7h25, l'euro perdait 0,1% à 1,1039 dollar.
Les contrats pétroliers gagnent plus de 3% lundi matin, alors que les discussions entre l'Ukraine et la Russie ne montrent pas d'avancée notable. A 7h15, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 3,55 dollars, soit 3,3%, à 111,48 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 3,57 dollars, ou 3,4%, à 108,27 dollars le baril.