Les marchés d'actions devraient tenter de se redresser à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.651,39 points (-3,04%), le CAC 40 à 6.207,20 points (-2,83%), le DAX 40 à 13.442,10 points (-2,93%), le FTSE 100 à 7.099,09 points (-1,27%), le SMI à 11.391,10 points (-0,89%), l’AEX à 671,85 points (-2,39%), le BEL 20 à 3.847,08 points (-0,97%), l’IBEX 35 à 8.069,30 points (-1,15%), le DJIA à 33.174,07 points (-0,34%), le Nasdaq à 13.129,96 points (-0,95%), le S&P 500 à 4.259,52 points (-0,43%) et le Nikkei 225 à 25.162,78 points (-2,05%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1008 (+0,16%), l’EUR/JPY à 128,28 (+0,53%) et l’USD/JPY à 116,55 (+0,36%).

L'opérateur boursier Euronext a annoncé jeudi soir une recomposition de l'indice SBF 120 en France, avec l'arrivée dans l'indice du groupe de parfumerie Interparfums et de la société foncière Altarea. Aucune valeur ne sort en revanche du SBF 120. Ces changements seront effectifs à compter de la séance du 21 mars 2022, a indiqué Euronext dans un communiqué. La composition de l'indice CAC 40 demeure inchangée.

Le groupe Bolloré a publié jeudi des résultats en nette hausse en 2021, tirés par les bonnes performances opérationnelles de ses activités de transport et logistique en Afrique et par Vivendi. Le groupe de distribution et de stockage de produits pétroliers Rubis a de son côté annoncé des résultats et un dividende en hausse au titre de 2021, portés par la reprise de ses activités, et confirmé son intention d'accélérer son développement dans les énergies renouvelables.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère progression vendredi, après leur fort recul de la veille, alors que la guerre en Ukraine et l'inflation restent les principales préoccupations des investisseurs. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 29,5 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 50 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 42 points, soit 0,6%.

La Bourse de New York a terminé en recul jeudi, après l'échec des négociations sur un cessez-le-feu en Ukraine et l'annonce d'un nouveau pic d'inflation aux Etats-Unis en février qui a fait remonter les rendements obligataires vers leurs sommets de l'année. Les trois grands indices ont toutefois clôturé au-dessus de leurs points bas de la séance. Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont bondi de 7,9% en février sur un an, en données corrigées des variations saisonnières, a annoncé jeudi le département américain du Travail.

L'indice de base, qui exclut les prix de l'alimentation et de l'énergie, a progressé de 6,4% le mois dernier par rapport à février 2021. Les chiffres de l'inflation publiés jeudi préparent le terrain pour une augmentation des taux de 25 points de base la semaine prochaine, indique Bank of America. Les principales Bourses asiatiques reculent vendredi. L'indice Nikkei a clôturé en baisse de 2,1% à la Bourse de Tokyo. En fin de séance, le Hang Seng perdait 1,5% à la Bourse de Hong Kong et l'indice Shanghai Composite cédait 0,4%.

Le rendement de l'obligation du Trésor à dix ans est repassé sous la barre des 2%. A 7h15 vendredi, il se situait à 1,973%. Le taux de ce titre de référence a un peu reculé jeudi après la parution des données sur l'inflation aux Etats-Unis, avant de rebondir et de dépasser les 2% pour atteindre son plus haut niveau depuis le 16 février. La récente baisse de ce rendement a été attribuée à l'aversion au risque déclenchée sur les marchés mondiaux par la guerre en Ukraine, mais cet état d'esprit a changé cette semaine, les investisseurs se concentrant sur les projets de hausse des taux d'intérêt de la Fed pour lutter contre l'inflation.

L'euro s'apprécie vendredi matin par rapport au dollar et au yen. Le billet vert gagne lui aussi du terrain face à la devise japonaise. Selon TD Securities, l'euro devrait se renforcer par rapport à la livre sterling car la Banque centrale européenne (BCE) rattrape son retard vis-à-vis de la Banque d'Angleterre (BOE) en signalant qu'elle resserrera sa politique monétaire plus rapidement que prévu.

Les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu vendredi matin, tandis que la Russie minimise la gravité des sanctions américaines sur ses exportations de brut, selon SSY Futures.

La hausse du dollar a également eu un effet négatif sur les prix du pétrole, ajoute SSY. A 7h15, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 21 cents, à 109,51 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 34 cents, 106,36 dollars le baril.