Le marché espère des avancées dans les pourparlers entre Kiev et Moscou en attendant la BCE. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.766,02 points (+7,44%), le CAC 40 à 6.387,83 points (+7,13%), le DAX 40 à 13.847,93 points (+7,92%), le FTSE 100 à 7.190,72 points (+3,25%), le SMI à 11.493,36 points (+3,95%), l’AEX à 688,33 points (+4,81%), le BEL 20 à 3.884,78 points (+5,78%), l’IBEX 35 à 8.163,10 points (+4,88%), le DJIA à 33.286,25 points (+2,00%), le Nasdaq à 13.255,55 points (+3,59%), le S&P 500 à 4.277,88 points (+2,57%) et le Nikkei 225 à 25.690,40 points (+3,94%).
En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,1056 (-0,18%), l’EUR/JPY à 128,40 (+0,07%) et l’USD/JPY à 116,15 (+0,25%). 
Mercredi soir, Vivendi a publié des résultats supérieurs aux attentes en 2021, et a réaffirmé sa volonté de créer un "grand groupe européen de contenu et de médias" en rachetant les 55% de Lagardère qu'il ne détient pas encore. Vivendi a déposé début février un projet d'offre publique d'achat (OPA) sur le groupe de médias et de distribution au prix de 25,50 euros par action. Cette offre suscite l'inquiétude d'un certain nombre d'acteurs de l'édition qui craignent d'être marginalisés par le rapprochement de deux poids lourds du secteur, Hachette (Lagardère) et Editis (Vivendi).
L'assureur CNP Assurances a par ailleurs annoncé être entré en négociations exclusives avec la société Mediterraneo Vida en vue de lui céder sa filiale espagnole d'assurance vie CNP Partners.
Les marchés actions européens devraient poursuivre leur hausse jeudi à l'ouverture, alors que les investisseurs espèrent qu'une rencontre prévue entre les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères permette de faire avancer les négociations en vue d'un arrêt du conflit. La volatilité devrait toutefois rester élevée avant les annonces de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et la conférence de presse de sa présidente, Christine Lagarde. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 20 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 73 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 30 points, soit 0,4%.
La zone euro est confrontée depuis des mois à une nette accélération de l'inflation, aggravée par la guerre en Ukraine, qui a entraîné une envolée des prix de l'énergie et de nombreuses matières premières, allant du blé au nickel. Aux Etats-Unis, la Chambre des représentants a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi un projet de loi de finances comprenant des dépenses de 1.500 milliards de dollars, dont une aide d'urgence à l'Ukraine. Ce texte ne contient toutefois pas une disposition controversée prévoyant un financement de 15,6 milliards de dollars pour les vaccins, les traitements et la recherche sur le Covid-19.
Wall Street avait auparavant terminé en nette hausse, mettant ainsi fin à quatre séances consécutives de repli. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 2%, à 33.285,36 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 2,6%, à 4.277,89 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a avancé de près de 3,6%, à 13.255,55 points.
Dans le sillage des marchés américains, les principales Bourses asiatiques progressent jeudi. L'indice Nikkei a gagné 3,9% à la Bourse de Tokyo, enregistrant sa meilleure performance depuis juin 2020. Parallèlement, le Hang Seng s'adjugeait 0,7% en fin de séance à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite avançait de 1,4%.
Les rendements des obligations du Trésor américain reculent jeudi matin, les investisseurs espérant une résolution du conflit en Ukraine. Les investisseurs ont vendu des obligations mercredi avant les annonces de la Banque centrale européenne ce jeudi et un probable relèvement des taux de la Réserve fédérale (Fed) la semaine prochaine.
L'euro recule jeudi matin face au dollar.
Les contrats à terme sur le pétrole brut regagnent du terrain jeudi matin après avoir chuté de plus de 13% la veille. ING attribue le repli de mercredi aux propos du président ukrainien, qui s'est dit prêt à des compromis pour mettre fin à la guerre. A 7h30, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 1,89 dollar, soit 1,7%, à 113,03 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 1,02 dollar, ou 1%, à 109,72 dollars le baril.