Les marchés actions européens devraient tenter un rebond, le Brent dépasse les 130 dollars le baril. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.505,29 points (-0,20%), le CAC 40 à 5.962,96 points (-0,32%), le DAX 40 à 12.831,51 points (-0,02%), le FTSE 100 à 6.964,11 points (+0,07%), le SMI à 11.057,06 points (-1,32%), l’AEX à 656,74 points (-1,84%), le BEL 20 à 3.672,45 points (-0,27%), l’IBEX 35 à 7.783,40 points (+1,82%), le DJIA à 32.632,64 points (-0,56%), le Nasdaq à 12.795,55 points (-0,28%), le S&P 500 à 4.170,70 points (-0,72%) et le Nikkei 225 à 24.717,53 points (-0,30%).

En ce qui concerne, les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0861   (+0,05%), l’EUR/JPY à 125,42 (+0,17%) et l’USD/JPY à 115,49   (+0,13%).

Vivendi et Elis présentent mercredi leurs résultats annuels. Mardi soir, McPhy a annoncé mardi soir tabler sur une croissance soutenue de son chiffre d'affaires en 2022, après les décalages de projets qui ont conduit à une dégradation de ses résultats en 2021. Le numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal a de son côté annoncé la fermeture temporaire de tous ses magasins en Russie et dit envisager des mesures supplémentaires, en réaction à l'invasion russe en Ukraine.

Les principaux marchés actions européens devraient ouvrir en hausse mercredi, les investisseurs retrouvant un certain appétit pour le risque malgré la flambée des prix des matières premières. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 130 points, soit 2,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 297 points, soit 2,3%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 101 points, soit 1,5%.

Les Etats-Unis ont décrété mardi un embargo sur le pétrole et le gaz russes en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ce qui a entraîné une nouvelle flambée des prix de ces matières premières. Le Royaume-Uni prévoit de son côté de cesser d'importer du pétrole russe d'ici à la fin de l'année. L'Union européenne n'a pour le moment pas suivi ce mouvement, certains Etats-membres dépendant fortement des hydrocarbures russes.

Inquiète des répercussions de la guerre en Ukraine pour l'économie mondiale, Wall Street a terminé en baisse mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,6%, à 32.632,44 points, enregistrant ainsi sa quatrième séance consécutive de repli. L'indice élargi S&P 500 a cédé 0,7%, à 4.170,70 points. Dans le même temps, l'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a reculé de 0,3%, à 12.795,55 points. En Asie, les principaux indices perdent du terrain mercredi. A Tokyo, l'indice Nikkei a clôturé en baisse de 0,3%. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 1,8% en fin de séance et l'indice Shanghai Composite abandonnait 2,1%.

Les prix à la production en Chine ont progressé à leur rythme le plus faible depuis huit mois en février, selon les données officielles publiées mercredi, laissant ainsi la possibilité à la banque centrale d'assouplir sa politique monétaire pour soutenir la demande. Selon le Bureau national des statistiques, l'indice des prix à la production a augmenté de 8,8% sur un an en février, à comparer à une hausse de 9,1% en janvier. Ces données sont conformes aux prévisions des économistes interrogés par le Wall Street Journal.

Les rendements des emprunts du Trésor américain poursuivent leur hausse mercredi matin. Par ailleurs, l'agence de notation Fitch a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi qu'elle abaissait la note à long terme de la Russie de "B" à "C", afin de refléter son opinion selon laquelle un défaut souverain serait imminent. Fitch avait placé la note de la Russie sous surveillance avec implications négatives le 2 mars.

L'euro gagne du terrain mercredi face au dollar et à la livre sterling. La paire euro/livre pourrait continuer de subir d'importantes fluctuations en raison des incertitudes entourant l'Ukraine, indique Danske Bank. "Nous estimons que la paire de devises restera volatile à court terme, la guerre et les sanctions étant difficiles à prévoir", précise la banque.

Les cours du pétrole poursuivent leur ascension mercredi matin, le Brent dépassant les 130 dollars le baril. Mardi, les cours ont grimpé de près de 4% après que les Etats-Unis ont annoncé un embargo sur les importations de brut russe. Les Etats-Unis ont importé 670.000 barils par jour de produits pétroliers de Russie en 2021, mais devraient être en mesure de remplacer ces volumes en se fournissant auprès d'autres pays et en modifiant les intrants de leurs raffineries, estiment les analystes d'ANZ. A 7h25, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 3,36 dollars, soit 2,6%, à 131,33 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 2,64 dollars, soit 2,1%, à 126,34 dollars le baril.