Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse avant les chiffres de l'inflation aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.281,54 points (+0,99%), le CAC 40 à 7.183,38 points (+0,95%), le DAX 40 à 15.941,81 points (+1,10%), le FTSE 100 à 7.491,37 points( +0,62%), SMI à 12.709,71 points (+0,89%), l’AEX à  782,35 points (+1,19%), le BEL 20 à 4.271,23 points (+0,48%), l’IBEX 35 à 8.755,90 points (+0,56%), le DJIA à 36.252,02 points (+0,51%), le Nasdaq à 15.153,45 points (+1,41%), le S&P 500 à 4.713,07 points (+0,92%) et le Nikkei 225 à 28.765,66 points (+1,92%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1376   (+0,04%), l’EUR/JPY à 131,19 (+0,09%) et l’USD/JPY à 115,33   (+0,03%).

Les marchés d'actions européens devraient poursuivre leur hausse mercredi après les propos du président de la Réserve fédérale (Fed), qui a affirmé que l'économie américaine n'avait plus besoin du soutien monétaire que lui procurait la banque centrale américaine depuis le début de la crise sanitaire. La progression pourrait toutefois rester limitée avant la publication des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis en décembre, attendus à 14h30 (heure de Paris). Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 54 points, soit 0,8%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 107 points, ou 0,7%, et celui sur le FTSE 100 s'adjugeait 47 points, soit 0,6%.

L'inflation devrait se maintenir à un niveau élevé au premier semestre, a estimé Jerome Powell. Si elle se maintient plus longtemps que prévu à un niveau élevé, la Fed pourra être amenée à augmenter ses taux sur une période prolongée, a prévenu le dirigeant. L'inflation aux Etats-Unis a atteint en novembre 6,8% sur un an, un niveau inédit depuis près de 40 ans, et pourrait avoir encore accéléré en décembre. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent un bond de 7% sur un an des prix à la consommation le mois dernier. Dans ce contexte, Wall Street a terminé dans le vert mardi à l'issue d'une séance volatile. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,5%, à 36.252,02 points, et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,9%, à 4.713,07 points. Le Nasdaq Composite s'est adjugé 1,4%, à 15.153,45 points.

Dans le sillage des indices américains, les principales places boursières d'Asie progressent mercredi. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 1,9% à Tokyo. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 2,6% en fin de séance et le Shanghai Composite prenait 0,8%. L'inflation des prix à la production et à la consommation en Chine a ralenti en décembre par rapport au mois précédent, à la faveur d'une diminution des prix du pétrole et des efforts déployés par Pékin pour assurer l'approvisionnement en matières premières et en produits alimentaires, a indiqué mercredi le Bureau national des statistiques. L'indice des prix à la production a progressé de 10,3% sur un an en décembre, après avoir augmenté de 12,9% sur un an en novembre. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipaient une hausse de 11,2% des prix à la production en décembre. Parallèlement, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 1,5% sur un an le mois dernier, après une hausse de 2,3% en novembre, a indiqué le Bureau national des statistiques. Les économistes anticipaient une inflation de 1,6% en décembre.

Les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur repli mercredi matin, après que les emprunts à dix et 30 ans ont accusé mardi leurs plus fortes baisses depuis des semaines à la suite de l'audition de Jerome Powell au Congrès. L'écart de rendement entre les obligations à deux et dix ans et celui entre les titres à cinq et 30 ans s'est réduit en raison d'inquiétudes persistantes pour l'économie américaine.

L'euro progresse mercredi face au dollar, alors que les propos tenus par Jerome Powell ont permis aux marchés de retrouver de l'appétit pour le risque.

Les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent peu mercredi, après que le West Texas Intermediate (WTI), le brut léger doux américain, a enregistré son plus haut niveau de clôture depuis environ deux mois, soutenu par les tensions au niveau de l'offre et l'espoir que le variant Omicron ne fera pas dérailler la demande mondiale. La progression du WTI mardi est également due en partie aux prévisions d'une nouvelle baisse des stocks pétroliers aux Etats-Unis la semaine dernière. Vers 7h30, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord perdait 8 cents, à 83,64 dollars le baril. Le contrat de février sur le WTI progressait de 5 cents, à 81,27 dollars le baril.