Les marchés d'actions européens devraient hésiter à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.284,83 points (-0,63%), le CAC 40 à 7.161,52 points (-0,27%), le DAX 40 à 15.852,25 points (-0,70%), le FTSE 100 à 7.420,69 points (+0,66%), le SMI à 12.926,56 points (-0,34%), l’AEX  à 796,12 points (-0,60%), le BEL 20 à 4.298,83 points (-0,11%), l’IBEX 35 à 8.673,70 points (-0,17%), le DJIA à 36.488,63 points (+0,25%), le Nasdaq à 15.766,22 points (-0,10%), le S&P 500 à 4.793,06 points (+0,14%), le Nikkei 225 à 28.791,71 points (-0,40%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1329 (-0,19%), l’EUR/JPY à 130,38 (-0,09%) et l’USD/JPY à 115,09   (+0,10%).

Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer jeudi à l'ouverture, alors que les échanges se réduisent à l'approche de la fin de l'année et que les principaux indices sont proches de records historiques. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 11 points, soit 0,15%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 progressait de 20 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 cédait 3,6 points, ou 0,05%. Outre la situation sanitaire, les investisseurs suivront jeudi les chiffres hebdomadaires des inscriptions au chômage aux Etats-Unis. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent 205.000 nouvelles demandes d'allocation chômage pour la semaine close le 25 décembre, un nombre inchangé par rapport à la semaine précédente.

Wall Street a clôturé majoritairement en hausse mercredi, permettant aux indices Dow Jones (DJIA) et S&P 500 de signer de nouveaux records. Se hissant à un point haut historique pour la 45e fois depuis le début de l'année, le DJIA a gagné 0,3%, à 36.488,63 points. L'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,1%, à 4.793,06 points. Le Nasdaq Composite a en revanche cédé 0,1%, à 15.766,22 points. En Asie, les principaux indices évoluent en ordre dispersé jeudi. A Tokyo, l'indice Nikkei a terminé en baisse de 0,4%. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,4% également en fin de séance, tandis que le Shanghai Composite gagnait 0,7%.

Les rendements des obligations du Trésor américain à long terme ont atteint leur plus haut niveau depuis environ un mois, les investisseurs ne percevant qu'un impact limité du variant Omicron pour l'économie. Des études suggérent que ce variant provoque des symptômes plus légers que les précédentes souches du Covid-19. Jeudi à 7h35, le rendement du bon à dix ans, le titre de référence du marché, reculait à 1,544%, contre 1,557% mercredi soir.

L'euro recule de 0,2% jeudi matin, à 1,1325 dollar. Selon l'analyse technique de Trading Central, la paire euro/dollar présente un potentiel de hausse intrajournalier jusqu'à 1,1370. La paire continue de suivre une tendance haussière tout en étant soutenue par la moyenne mobile ascendante à 20 jours. Le RSI ("Relative Strength Index"), un indicateur permettant de mesurer la dynamique du marché, reste bien orienté près de 70, ce qui indique le maintien de la dynamique haussière de la paire. Si l'euro franchit le niveau de 1,370 dollar, le sommet de mercredi, il visera ensuite le seuil de 1,1390. Le principal support ("trailing key support") a été relevé à 1,1320.

Les cours du pétrole hésitent jeudi, alors que l'annonce d'une diminution des stocks de brut aux Etats-Unis signale que la demande est plus robuste qu'anticipé malgré les perturbations causées par le variant Omicron sur les activités commerciales et touristiques. A 7h25, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord cédait 3 cents, à 79,18 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex était inchangé, à 76,56 dollars le baril.