Les Bourses européennes devraient poursuivre leur hausse, les craintes liées à Omicron s'apaisent. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.137,11 points (+1,40%) ; le CAC 40 à 6.865,78 points (+1,48%), le DAX 40 à 15.380,79 points (+1,39%), le FTSE 100 à 7.232,28 points (+1,54%), le SMI à 12.375,35 points (+1,64%), l’AEX à  778,43 points (+0,80%), le BEL 20 à 4.182,55 points (+1,42%), l’IBEX 35 à 8.439,70 points (+2,40%), le DJIA à 34.227,03 points (+1,87%), le Nasdaq à 15.225,15 points (+0,93%), le S&P 500 à 4.591,67 points (+1,17%) et le Nikkei 225 à 28.455,60 points (+1,89%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1290   (+0,03%), l’EUR/JPY à 128,31 (+0,17%) et l’USD/JPY à 113,68   (+0,16%).

Les investisseurs resteront attentifs mardi à la situation sanitaire en France après les nouvelles mesures annoncées lundi soir par le gouvernement, qui a notamment décidé de fermer les discothèques pendant quatre semaines, de renforcer le protocole en vigueur dans les écoles et a incité à limiter les fêtes professionnelles et personnelles. Les chiffres du commerce extérieur en octobre sont par ailleurs attendus à 8h45.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mardi, les investisseurs continuant de miser sur la possibilité que le variant Omicron du Covid-19 soit moins dangereux que redouté initialement. Ils attendent par ailleurs une série d'indicateurs économiques majeurs en zone euro. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 36 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 progressait de 93 points, soit 0,6%, et celui sur le FTSE 100 s'adjugeait 13 points, ou 0,2%.

En Afrique du Sud, où Omicron a été identifié pour la première fois, les données indiquent que les hôpitaux n'ont pas été submergés, ce qui "crée un certain optimisme" parmi les opérateurs, souligne Yeap Jun Rong, d'IG. L'indicateur ZEW devrait de son côté montrer une dégradation des perspectives économiques des analystes financiers et des investisseurs institutionnels en décembre, avec un indice attendu à 25 contre 31,7 en novembre. En Asie-Pacifique, les principaux marchés évoluent dans le vert mardi. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 1,9% à Tokyo, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 2,1% en fin de séance. L'indice Shanghai Composite perdait pour sa part 0,2%. Wall Street a terminé en hausse, l'apaisement des inquiétudes liées au variant Omicron ayant notamment profité aux valeurs industrielles, financières et de l'énergie. L'indice Dow Jones Industrials (DJIA) a gagné 1,9%, à 35.227,03 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a pris 1,2%, à 4.591,67 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a progressé de 0,9%, à 15.225,15 points.

Le rendement des emprunts d'Etat allemands, ou Bunds, à dix ans sera "probablement en mesure" de se rapprocher de la barre des 0% en 2022, mais il ne devrait pas dépasser ce niveau, estime Antonio Cavarero, responsable des investissements chez Generali Insurance Asset Management. Lundi, le taux du Bund à dix ans a fini à -0,387%.

L'euro affiche une légère hausse face au dollar mardi matin. Les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, à paraître vendredi, devraient fournir de nouvelles raisons à la Réserve fédérale (Fed) d'accélérer le rythme du "tapering", le processus de retrait progressif de ses achats d'actifs, indique Karl Schamotta, responsable de la stratégie de marché de Cambridge Global Payments.

Les contrats pétroliers progressent mardi matin, les inquiétudes concernant le variant Omicron s'apaisant. L'espoir que ce nouveau variant ait un impact économique limité est alimenté par des informations de presse en provenance d'Afrique du Sud selon lesquelles les patients atteints présentent des symptômes légers, indique Phillip Securities. A 7h30, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord s'adjugeait 89 cents, soit 1,2%, à 73,97 dollars le baril. Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 1,09 dollar, ou 1,6%, à 70,58 dollars le baril.