Les marchés attendus en baisse, le patron de Moderna doute de l'efficacité des vaccins contre Omicron. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.109,51 points (+0,49%), le CAC 40 à 6.776,25 points (+0,54%), le DAX 40 à 15.280,86 points (+0,16%), le FTSE 100 à 7.109,95 points (+0,94%), le SMI à 12.220,74 points (+0,18%), l’AEX à  787,01 points (+0,69%), le BEL 20 à 4.139,68 points (+0,31%), l’IBEX 35 à 8.455,20 points (+0,62%), DJIA à 35.135,94 points (+0,68%), le Nasdaq à 15.782,83 points (+1,88%), le S&P 500 à 4.655,27 points (+1,32%) et le Nikkei 225 à 27.821,76 points (-1,63%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’affiche à 1,1313   (+0,17%), l’EUR/JPY à 128,03 (-0,15%), l’USD/JPY à 113,18 (-0,31%).

Les investisseurs seront attentifs mardi à une série d'indicateurs économiques majeurs en France mardi, dont les résultats détaillés du produit intérieur brut (PIB) du troisième trimestre, la première estimation de l'inflation en novembre et les chiffres de la consommation des ménages en octobre.

Les marchés d'actions européens devraient reprendre le chemin de la baisse mardi, après que le directeur général de Moderna, Stéphane Bancel, a déclaré au Financial Times que les vaccins existants seraient moins efficaces pour lutter contre le nouveau variant Omicron du Covid-19. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 chutait de 115 points, soit 1,7%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 abandonnait 224 points, soit 1,5%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 79 points, ou 1,1%. Wall Street a terminé en hausse lundi, effaçant une partie des lourdes pertes accusées vendredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a pris 0,7%, à 35.135,94 points, et l'indice élargi S&P 500 a gagné 1,3%, à 4.655,27 points. Le Nasdaq Composite s'est adjugé 1,9%, à 15.782,83 points. Les marchés attendent par ailleurs la première estimation de l'inflation en zone euro en novembre. Selon les économistes interrogés par le Wall Street Journal, le taux annuel d'inflation en zone euro devrait avoir atteint 4,5% en novembre, contre 4,1% en octobre. Cette nouvelle accélération des prix amènerait l'inflation à son plus haut niveau depuis la création de cette statistique voilà 24 ans et l'éloignerait encore de l'objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE). En Asie, les principales places boursières poursuivent leur repli mardi. L'indice Nikkei a perdu 1,6% à Tokyo, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 2,4% en fin de séance.

Après avoir rebondi lundi comme l'ensemble des marchés mondiaux, les rendements des obligations du Trésor américain accusent une nouvelle baisse mardi matin, affectés par les inquiétudes liées au variant Omicron. A 7h45, le taux du titre à dix ans reculait à 1,470%, contre 1,500% lundi soir.

L'euro s'apprécie mardi matin face au dollar, après les propos de Jerome Powell. A 7h45, l'euro gagnait 0,2% à 1,1316 dollar.

Les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en baisse mardi matin, en raison des craintes concernant le variant Omicron. En raison de la dangerosité potentielle de ce variant, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a reporté sa réunion technique afin de disposer de plus de temps pour évaluer la situation. Vers 7h20, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord perdait 1,88 dollar, soit 2,6%, à 71,34 dollars le baril. Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 1,92 dollar, ou 2,7%, à 68,03 dollars le baril.