Le Centre international de formation au maintien de la paix Kofi Annan (KAIPTC) a tenu le jeudi 11 novembre 2021, la troisième réunion technique tournante du projet sur « l'amélioration de la recherche régionale, la convocation des parties prenantes et le développement des capacités dans le golfe de Guinée ». A l’occasion, le directeur général de l'Agence nigériane de l'administration et de la sécurité maritimes (NIMASA), le Dr Bashir Jamoh a appelé les pays du golfe de Guinée à l'harmonisation des lois.

Le transport maritime est une entreprise internationale et les crimes qui y sont associés sont également de nature internationale. Une situation qui invoque la nécessité d’opérer des réformes communes. Ainsi, le directeur général de la NIMASA, le Dr Bashir Jamoh a appelé à la normalisation des cadres juridiques des pays du golfe de Guinée pour aider à la poursuite efficace des crimes maritimes. « Aucun pays ne peut lutter seul contre l'insécurité maritime. C'est une responsabilité collective. Il n'y a pratiquement aucune nation qui n'a pas d'intérêt commercial dans le golfe de Guinée. Nous devons donc travailler pour assurer l'uniformité des cadres juridiques dans la région afin de faciliter des poursuites efficaces des crimes maritimes », a-t-il déclaré.

Soulignant que certains pays promulguaient déjà leurs propres lois antipiratage, il a déclaré que des efforts étaient déployés pour normaliser l'application de la loi maritime régionale. À l'issue de la réunion organisée en partenariat avec la NIMASA et le Centre de coordination interrégional (CIC), un communiqué appelant à la transformation du Code de conduite de Yaoundé en une convention contraignante pour une meilleure coordination et un bénéfice optimal pour les pays membres a été publié.