Les marchés d'actions européens devraient hésiter à l'ouverture, avant l'emploi aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.333,34 points (+0,55%), le CAC 40 à 6.987,79 points (+0,53%), le DAX 40 à 16.029,65 points (+0,44%), le FTSE 100 à 7.279,91 points (+0,43%), le SMI à 12.403,05 points (+0,16%), l’AEX à 820,38 points (+0,54%), le BEL 20 à 4.402,32 points (+0,76%), l’IBEX 35 à 9.039,40 points (+0,10%), le DJIA à 36.124,23 points (-0,09%), le Nasdaq à 15.940,31 points (+0,81%), le S&P 500 à 4.680,06 points (+0,42%) et Nikkei 225 à 29.611,57 points (-0,61%).

Du côté des changes, la variation par rapport à la clôture à New York indique une tendance généralement baissière. L’EUR/USD à 1,1554 (-0,03%), l’EUR/JPY à 131,35 (-0,09%) et l’USD/JPY à 113,69 (-0,07%).

L'assureur Axa a annoncé jeudi soir le lancement d'un programme de rachat d'actions d'un montant de 1,7 milliard d'euros après une nouvelle progression de son ratio de solvabilité et la poursuite d'une forte dynamique de son chiffre d'affaires au troisième trimestre.

Les marchés d'actions européens devraient connaître un début de séance prudent, les investisseurs continuant d'analyser les indications données par les banques centrales concernant leur politique monétaire. La prudence des marchés sera accentuée par un regain d'inquiétude concernant les promoteurs immobiliers chinois. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 5,7 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 perdait 12,5 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 14 points, ou 0,2%.

Par ailleurs, l'attention se portera vendredi sur les chiffres de la production industrielle en France et en Allemagne, l'emploi salarié dans l'Hexagone, l'enquête de la Banque centrale européenne (BCE) auprès des analystes monétaires et le rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis. La Bourse de New York a terminé de manière contrastée jeudi mais le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont inscrit de nouveaux records historiques après de bons résultats d'entreprises et l'annonce d'une baisse des inscriptions au chômage aux Etats-Unis. L'indice élargi S&P 500 a gagné 0,4%, pour atteindre un nouveau sommet de 4.680,06 points. Le Nasdaq Composite a avancé de 0,8%, à 15.940,31 points, un nouveau pic historique. En Asie, les inquiétudes au sujet des promoteurs immobiliers chinois ont pesé sur les marchés vendredi. Les indices ont notamment fléchi à Hong Kong et à Shanghai après la suspension de l'action du groupe immobilier Kaisa, qui n'avait pas effectué jeudi les paiements pour un produit de gestion de patrimoine garanti. En fin de séance, l'indice Hang Seng reculait de 1,2% à Hong Kong et le Shanghai Composite perdait 0,5%. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,6%.

Les rendements des obligations du Trésor américain reculent vendredi matin, poursuivant leur chute de la veille. Vers 7h20, le taux de l'obligation à 10 ans s'inscrivait à 1,535%, contre 1,584% à la clôture de jeudi. La baisse des taux de jeudi a été considérée par certains opérateurs de marché comme une indication que les investisseurs demeurent confiants dans le fait que la Reserve fédérale (Fed) finira par maîtriser l'inflation, ainsi que comme un signe que les perspectives de croissance pourraient avoir diminué.

L'euro est quasi stable vendredi matin face au dollar mais perd un peu de terrain par rapport au yen, à l'instar du billet vert. La livre sterling, qui a été étrillée jeudi après la décision inattendue de la Banque d'Angleterre (BOE) de laisser ses taux inchangés, évolue peu par rapport à l'euro et au dollar. Nomura conseille de vendre la livre par rapport au dollar car l'intermédiaire financier s'attend à ce que la BOE n'augmente pas autant ses taux que le marché le prévoit. Nomura a un objectif de 1,34 dollar pour la livre, qui se négocie actuellement à 1,3497 dollar.

Les cours du pétrole présentent un paysage contrasté vendredi, après une séance volatile la veille qui a vu les cours du brut clôturer à leurs niveaux les plus bas depuis début octobre. Cette volatilité a été induite par la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés d'ignorer les pressions du gouvernement américain et de ne pas modifier le rythme de hausse de leur production.

Cependant, la hausse des cours de l'or noir pourrait être limitée par la possibilité que les Etats-Unis et d'autres pays consommateurs puisent dans leurs réserves stratégiques de pétrole, affirment des analystes. Vers 7h30, le contrat de janvier sur le Brent de la mer du Nord perdait 19 cents, à 80,35 dollars le baril. Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait en revanche 16 cents, à 78,97 dollars le baril.