Les marchés d'actions européens devraient gagner un peu de terrain à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.188,81 points (+0,80%), le CAC 40 à 6.733,69 points (+0,71%), le DAX 40 à 15.542,98 points (+0,46%), le FTSE 100 à 7.204,55 points (+0,20%), le SMI à 12.056,21 points (+0,14%), l’AEX à 812,97 points (+0,66%), le BEL 20 à 4.217,69 points (+0,49%), l’IBEX 35 à 8.906,40 points (-0,42%), le DJIA à 35.677,02 points (+0,21%), le Nasdaq à 15.090,20 points (-0,82%) le S&P 500 à 4.544,90 points (-0,11%) et le Nikkei 225 à 28.547,87 points (-0,89%). 

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique une tendance haussière. L’EUR/USD s’affiche à 1,1661 (+0,12%), l’EUR/JPY à 132,55 (+0,27%) et l’USD/JPY à 113,68 (+0,15%). 

Les marchés d'actions européens devraient s'inscrire en légère hausse lundi à l'ouverture, malgré une séance contrastée en Asie, où la Chine a imposé de nouvelles restrictions sur les voyages dans certaines régions en réponse à un pic d'infections au Covid-19. Vers 7h20, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 14,2 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX progressait de 16 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 prenait 15,5 points, ou 0,2%. Aux Etats-Unis, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a déclaré dimanche qu'elle était confiante dans la capacité des parlementaires à se mettre d'accord cette semaine sur un cadre pour le plan Biden de réformes sociales et en faveur du climat et à voter un autre train de mesures sur les infrastructures, d'un montant d'environ 1.000 milliards de dollars, avant que le financement actuel des autoroutes n'expire le 31 octobre.

La Bourse de New York a terminé de manière contrastée vendredi, le Dow Jones signant un nouveau record historique tandis que le secteur technologique a été lesté par les annonces décevantes d'Intel et Snap, la maison mère du réseau social Snapchat. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini en hausse de 0,2%, à 35.677,02 points, pour dépasser son précédent record qui remontait au 16 août. L'indice S&P 500, qui avait établi jeudi un nouveau record en clôture, a cédé 0,1%, à 4.544,90 points. Dans le même temps, l'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a lâché 0,8%, à 15.090,20 points. Les indices ont été soutenus ces derniers jours par les bons résultats trimestriels publiés par les entreprises, qui ont relégué au second plan les craintes liées à l'inflation et aux difficultés d'approvisionnement. Sur la semaine, l'indice Dow Jones a gagné 1,1% tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont pris respectivement 1,6% et 1,3%. En Asie, les principaux indices boursiers affichent une performance contrastée lundi, les investisseurs se concentrant sur la résurgence des cas de Covid-19 dans les 11 provinces chinoises. "On peut s'attendre à des mesures vigoureuses pour maîtriser la propagation du virus, ce qui pourrait mettre un frein à la croissance", indique IG. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,9%. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grappillait 0,1% et l'indice Shanghai Composite progressait de 0,4%.

Le rendement de l'obligation du Trésor américain à 10 ans progresse lundi matin. A 7h15, il se situait à 1,647%, contre 1,636% vendredi soir. Vendredi, les obligations américaines de longue maturité ont vu leurs rendements diminuer après que le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a signalé que la banque centrale américaine était prête à commencer à réduire ses achats mensuels d'actifs. Le banquier central a également prévenu que l'inflation resterait probablement élevée en 2022.

L'euro s'apprécie lundi matin par rapport au dollar et au yen. Le billet vert et la devise japonaise s'affaiblissent face aux autres devises du G10, alors que la progression de la plupart des marchés d'actions asiatiques soutient l'appétit pour le risque. Les informations sur la recrudescence des contaminations par le coronavirus en Chine pourraient toutefois inciter les investisseurs à la prudence cette semaine, prévient UOB.

Les cours du pétrole progressent lundi matin, le prix du baril de brut léger (WTI) évoluant à de nouveaux sommets depuis 2014, porté par l'assouplissement des restrictions de voyage, une lente reprise de la production américaine de brut et la prévision d'une plus grande demande d'énergie pour la période des fêtes de fin d'année. A 7h20, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 67 cents, à 86,20 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 77 cents, à 84,53 dollars le baril.