La prudence règne avant les chiffres de l'inflation aux USA. En ce début de semaine, les actions européennes sont attendues en repli. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.170,35 points soit une baisse de 0,16%, le CAC 40 à 6.663,77 points (-0,31%), le DAX 30 à 15.609,81 points (-0,09%), le FTSE 100 à 7.029,20 points (+0,07%), le SMI à 12.060,64 points (-0,46%), l’AEX à 788,49 points (+0,17%), le BEL 20 à 4.178,00 points (-0,90%), l’IBEX 35 à 8.695,30 points (-1,20%), le DJIA  à 34.607,72 points (-0,78%), le Nasdaq à 15.115,49 points (-0,87%), le S&P 500 à 4.458,58 points (-0,77%) et le Nikkei 225 à 30.299,63 points en repli de 0,27%.

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1796 en chute de 0,13%, l’EUR/JPY à 129,71 (-0,08%) et l’USD/JPY      109,96 soit une progression de 0,04%.

Orange devrait être suivie lundi, car son PDG Stéphane Richard a dévoilé ce week-end ses ambitions de rester président du conseil d'administration de l'opérateur télécoms dans le cadre d'une gouvernance dissociée à l'issue de son mandat en mai 2022. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le dirigeant a déclaré avoir pour "souhait personnel" de rester président d'Orange "dans une gouvernance renouvelée et dissociée". Il abandonnerait ainsi le poste de directeur général. "Je pense que c'est une bonne chose, si le tandem fonctionne", a jugé Stéphane Richard, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur l'identité du futur directeur général.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère baisse lundi dans un climat de prudence avant la publication des chiffres mensuels de l'inflation aux Etats-Unis et après des informations de presse faisant état d'un nouvel assault de Pékin contre le secteur technologique chinois. A 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 7,4 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX cédait 16 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 2 points, ou 0,03%. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent une hausse de 5,4% des prix à la consommation outre-Atlantique en août, comme en juillet.

Dans ce contexte, Wall Street a clôturé en baisse vendredi, freinée également par les incertitudes sur la situation sanitaire aux Etats-Unis où le nombre de cas de Covid-19 augmente fortement. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,8%, à 34.607,72 points, et l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,8%, à 4.458,58 points. Le Nasdaq Composite a fini en baisse de 0,9% à 15.115,59 points. Sur l'ensemble de la semaine, le DJIA a perdu 2,2%, le S&P 500 a reculé de 1,7% et le Nasdaq de 1,6%. Après une série de records pour les indices américains cette année, de nombreux analystes commencent à mettre les investisseurs en garde contre des turbulences au cours des semaines et mois à venir.

L'indice S&P 500 a battu 54 records cette année, une situation qui n'avait pas été observée depuis 1995, et les analystes estiment que la probabilité d'un repli, ou au moins d'une stabilisation des indices, s'accroît. En Asie, les principaux indices boursiers évoluent dans le rouge lundi, pénalisés par le tir de missile effectué par la Corée du Nord au cours du week-end et les déboires réglementaires des entreprises technologiques en Chine. Selon le Financial Times, le gouvernement chinois envisagerait de démanteler l'application de paiement mobile Alipay, qui est contrôlée par Alibaba. Les maisons mères des principaux acteurs du paiement mobile en Chine, Alibaba et Tencent, perdaient respectivement 6% et 3,5%. Soho China plongeait de son côté de 32,5%. Au Japon, l'indice Nikkei reculait de 0,2%, tandis que le Shanghai Composite cédait 0,05%.

Les rendements des emprunts du Trésor américain ont augmenté vendredi, en réaction à la publication d'une nouvelle forte hausse des prix à la production aux Etats-Unis en août. Sur l'ensemble de la semaine, ils ont toutefois peu évolué. Bank of America anticipe une hausse du rendement de l'obligation du Trésor à dix ans à 1,55% d'ici à la fin de l'année. A 7h50, ce taux s'établissait à 1,332%.

L'euro recule face au dollar lundi matin dans un climat général d'aversion au risque, engendré par les inquiétudes concernant la croissance économique américaine et le durcissement réglementaire en Chine. On observe des inquiétudes concernant la croissance ainsi que des tensions inflationnistes de plus en plus fortes, souligne IG, tandis que le durcissement réglementaire en Chine semble loin d'être terminé.

Les contrats à terme sur le pétrole gagnent du terrain lundi matin, soutenus par l'accord conclu entre Téhéran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur la surveillance du programme nucléaire iranien et par les difficultés du secteur pétrolier américain à se remettre sur pied après le passage de l'ouragan Ida. A 7h40, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 19 cents, à 73,11 dollars le baril. Le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 22 cents, à 69,94 dollars le baril.