Les marchés d'actions européens attendus en repli après des indicateurs chinois décevants. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.229,70 points en hausse de 0,08%, le CAC 40 à 6.896,04 points (+0,20%), le DAX 30 à 15.977,44 points (+0,25%), le FTSE 100 à 7.218,71 points (+0,35%), le SMI à 12.464,44 points (+0,28%), l’AEX à 774,83 points (-0,05%), le BEL 20 à 4.361,97 points (+0,30%), l’IBEX 35 à 8.999,80 points (+0,23%), le DJIA à 35.515,38 points (+0,04%), le Nasdaq à 14.822,90 points (+0,04%), le S&P 500 à 4.468,00 points (+0,16%) et le Nikkei 225 à 27.499,38 points avec un repli de 1,71%.

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York montre une tendance baissière. L’EUR/USD s’affiche à 1,1794 (-0,03%), l’EUR/JPY à 129,06 (-0,19%) et l’USD/JPY à 109,44 (-0,17%).

L'assureur Axa a annoncé lundi avoir conclu un accord avec la banque HSBC afin de lui céder ses activités à Singapour pour un montant total en numéraire de 575 millions de dollars, soit 487 millions d'euros. Aéroports de Paris publie lundi les chiffres de son trafic pour le mois de juillet. Aucun indicateur macroéconomique ne doit être publié lundi en France.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse lundi, après la publication d'une série d'indicateurs économiques décevants en Chine. Les inquiétudes relatives aux conséquences sur le long terme de la chute du gouvernement en Afghanistan accentuent la prudence. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 30,6 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 60,5 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 perdait 46,8 points, soit 0,7%. Les indicateurs de l'économie chinoise ont progressé à un rythme plus lent en juillet, soulignant que les inondations importantes qu'a connues le pays et la propagation du variant Delta du coronavirus ont fait plus de ravages que prévu dans la deuxième économie mondiale. La production industrielle, les investissements en actifs fixes et les ventes de détail ont certes augmenté mais moins que prévu par les économistes. Le ralentissement généralisé des indicateurs clés de la Chine en juillet n'est pas dû uniquement au variant Delta, affirme Julian Evans-Pritchard, économiste de Capital Economics.

La Bourse de New York a clôturé en petite hausse vendredi, suffisamment pour dépasser les niveaux records atteints cette semaine dans le sillage d'une bonne saison des résultats qui a conforté la confiance des investisseurs. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 15,5 points, soit 0,04%, touchant un nouveau point haut historique de 35.515,38 points. Enchaînant un quatrième record consécutif, l'indice élargi S&P 500 a fini en hausse de 0,2%, à 4.468 points. Le Nasdaq Composite a terminé en très légère hausse, à 14.822,90 points. L'annonce d'une nette dégradation de la confiance des ménages américains au début août a limité la progression du marché sans toutefois la remettre en cause. Sur l'ensemble de la semaine, le DJIA a gagné 0,9%, le S&P 500 a pris 0,7% et le Nasdaq Composite a cédé moins de 0,1%. Les marchés d'actions asiatiques présentent un tableau contrasté lundi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo abandonnait 1,7% et l'indice Hang Seng perdait 0,7% à Hong Kong. En revanche, le Shanghai Composite gagnait 0,4%.

Les rendements des obligations du Trésor américain reculent lundi matin, après s'être repliés vendredi en réaction à l'annonce d'une chute de l'indice de confiance des ménages de l'université du Michigan. Ils ont néanmoins enregistré leur plus forte hausse sur deux semaines depuis plusieurs mois. A 7h30, le rendement de l'emprunt de référence du Trésor américain à dix ans se situait à 1,258%, après avoir clôturé vendredi à 1,286%. Les investisseurs espèrent obtenir des indications sur ce que compte faire la Réserve fédérale (Fed) américaine à l'occasion de la publication, cette semaine, des minutes de sa dernière réunion et du symposium des banquiers centraux à Jackson Hole, prévu du 26 au 28 août.

L'euro est quasi stable lundi matin face au dollar mais perd du terrain par rapport au yen, à l'instar du billet vert. Les inquiétudes au sujet de la propagation du variant Delta du coronavirus profitent au yen, considéré comme une devise refuge.

Les cours du pétrole refluent lundi matin, alors que de nombreux pays dont la Chine, le premier importateur mondial d'or noir, luttent pour contenir la propagation du variant Delta du coronavirus.  A 7h40, le contrat d'octobre sur le Brent de la mer du Nord perdait 78 cents, à 69,81 dollars le baril. Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 77 cents, à 67,67 dollars le baril.