Le Centre africain des ressources naturelles de la Banque africaine de développement a lancé un premier projet de modélisation financière pour le secteur extractif (FIMES). L’objectif c’est de renforcer la mobilisation des ressources nationales, les capacités institutionnelles et la résilience économique dans les pays en transition.

Le projet du secteur extractif de la Banque africaine de développement vise à stimuler la mobilisation des ressources nationales dans les pays africains en transition. La Banque a engagé un consortium pour dispenser les modules de formation FIMES. Les représentants du consortium de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI) et du Columbia University's Center on Sustainable Investment, présents à la réunion ont décrit la formation, qui sera axée sur la modélisation des rentes minières et pétrolières, la fiscalité politique et modélisation financière pour les projets extractifs. D'autres domaines couverts par la formation sont le partage des loyers entre les gouvernements et les entreprises extractives et les questions politiques émergentes telles que la transition à faible émission de carbone sur les revenus des projets miniers et pétroliers. La formation permettra aux participants d'apprendre à leur propre rythme et à leur convenance.

Selon Seydou Coulibaly, chef de projet FIMES, il s’agit d’une première du genre pour la Banque et le continent africain. Vingt responsables politiques dans chaque pays membre régional participeront aux activités de formation, d'apprentissage et d'échange de connaissances en tant que bénéficiaires nationaux directs. Au moins 40 % des bénéficiaires sont des femmes. Ce projet multinational financé par la Facilité d'appui à la transition de la Banque cible les pays tels que la Guinée, le Libéria, le Mali, le Madagascar, le Niger, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et le Zimbabwe.