Les marchés d'actions européens devraient monter à l'ouverture, encouragés par Wall Street. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.059,05 points (+0,80%), le CAC 40 à 6.481,59 points (+0,26%), le DAX 30 à 15.514,54 points (+0,60%), le FTSE 100 à 6.968,30 points (-0,43%), le SMI à 11.977,00 points (-0,37%), l’AEX  à 739,03 points (+0,72%), le BEL 20 à 4.218,70 points (+0,44%), l’IBEX 35 à 8.621,80 points (+0,64%), le DJIA à 34.823,35 points (+0,07%), le Nasdaq  à 14.684,60 points (+0,36%), le S&P 500 à 4.367,48 points (+0,20%) et le Nikkei 225 à 27.548,00 points (+0,58%).

En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD reste inchangé à 1,1771 tandis que l’EUR/JPY s’ouvre à 129,77 en hausse de 0,06% et l’USD/JPY gagne 110,26, soit 0,09%.

Dans l'actualité des entreprises, Vivendi, Fininvest et Mediaset ont annoncé jeudi soir avoir finalisé l'accord global qu'ils avaient conclu en mai pour mettre fin à leurs litiges, les trois parties ayant renoncé "mutuellement à toutes les poursuites et plaintes en cours".  Le constructeur aéronautique Dassault Aviation a lui aussi confirmé jeudi ses objectifs pour cette année, après avoir enregistré une forte hausse de ses résultats au cours d'un premier semestre riche en contrats et en commandes.  Du côté macroéconomique, les indices PMI provisoires pour le mois de juillet paraîtront à 9h15. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal s'attendent à un repli de l'indice du secteur manufacturier, à 58,4 contre 59 en juin, mais à une hausse de celui des services, à 59 contre 57,8.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, dans le sillage de la progression de Wall Street la veille. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 18,5 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 gagnait 35,5 points, ou 0,2%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 19,7 points, soit 0,3%. Vendredi, les investisseurs seront attentifs aux indices PMI du secteur manufacturier et des services en Europe et aux Etats-Unis.

  La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, à l'issue d'une séance volatile alors que les investisseurs ont réagi à des indicateurs économiques contrastés. Le rebond des marchés depuis mardi a permis aux indices américains d'effacer leur fort recul de lundi, lorsque la propagation du variant Delta du coronavirus a suscité de vives inquiétudes concernant la reprise économique. Les résultats trimestriels et les perspectives présentées par les entreprises ont toutefois contribué à rassurer les investisseurs. Environ 20% des entreprises du S&P 500 ont publié leurs résultats et la majorité d'entre elles ont dépassé les prévisions des analystes, d'après FactSet. En Asie, les principaux marchés perdent du terrain vendredi. En fin de séance, le Shanghai Composite reculait de 0,7% et le Hang Seng perdait 1% à Hong Kong, pénalisé par la faiblesse des volumes d'échanges. La Bourse de Tokyo est fermée en raison d'un jour férié dans le pays.

Le rendement de l'obligation d'Etat américaine à dix ans est stable à 1,280% vendredi, tandis que les taux des emprunts d'Etat européens restent sous pression après la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, le rendement du Bund allemand de référence à dix ans oscillant autour de -0,423%.  Les déclarations de la BCE jeudi sont largement conformes aux attentes d'un maintien d'une position accommodante, selon les analystes.

L'euro est stable vendredi matin par rapport au dollar et s'inscrit en légère hausse face au yen. Le billet vert gagne lui aussi un peu de terrain face à la devise japonaise. La Banque centrale européenne (BCE) a indiqué jeudi, à l'issue de sa réunion de politique monétaire, qu'elle prévoyait de conserver une politique monétaire accommodante pendant longtemps afin de favoriser un retour durable de l'inflation en zone euro vers son nouvel objectif de 2%. Sa présidente, Christine Lagarde, a indiqué que l'inflation dans la zone euro devrait s'atténuer l'an prochain, ce qui a fait baisser la monnaie unique, qui se maintient en dessous de 1,18 dollar vendredi.

Les contrats pétroliers reculent vendredi matin, après avoir connu jeudi une troisième séance de hausse consécutive leur permettant d'atteindre leurs plus hauts niveaux depuis plus d'une semaine. Les investisseurs sont probablement préoccupés par l'augmentation des cas de coronavirus dus au variant Delta à travers le monde et ses implications pour la demande de pétrole, indique Margaret Yang, stratégiste chez DailyFX.com. La récente appréciation du dollar pourrait également peser sur les prix des matières premières, a-t-elle ajouté. Vers 7h20, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord perdait 31 cents, à 73,48 dollars le baril. Celui de même échéance sur le WTI reculait de 31 cents également, à 71,60 dollars le baril.