Les marchés actions devraient se redresser en attendant les chiffres de l'inflation en zone euro. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.056,39 points soit une baisse de 1,05%, le CAC 40  à 6.493,36 points (-0,99%), le DAX 30 à 15.629,66 points (-1,01%), le FTSE 100 à 7.012,02 points (-1,12%), le SMI à 11.976,79 points (-0,55%), l’AEX à 739,42 points (-0,74%), le BEL 20 à 4.149,53 points (-0,96%), l’IBEX 35 à 8.527,00 points (-1,52%), le DJIA à 34.987,02 points (+0,15%), le Nasdaq  à 14.543,13 points (-0,70%), le S&P 500 à 4.360,03 points (-0,33%) et le Nikkei 225 à 28.122,78 points en repli de 0,55%.

Pour sa part, la variation des cours de change par rapport à la clôture à New York indique une baisse de 0,02% pour la paire EUR/USD  (1,1809). L’EUR/JPY s’affiche en hausse de 0,13% (129,90), l’USD/JPY  à 110,01, soit une augmentation de 0,15%.

 Les principaux indices actions européens devraient débuter la séance de vendredi dans le vert, en attendant la publication des chiffres définitifs de l'inflation en juin en zone euro. A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 10 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 prenait 26 points, ou 0,2%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 18 points, soit 0,3%. La première estimation de l'indice des prix à la consommation en zone euro en juin faisait état d'une hausse de 1,9% sur un an, un niveau inférieur au nouvel objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE). Bien que plus élevée que ces dernières années, l'inflation en zone euro est essentiellement alimentée par la hausse des prix de l'énergie par rapport à leurs niveaux déprimés du printemps 2020 et les banquiers centraux estiment qu'elle ralentira rapidement.

Aux Etats-Unis, le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a estimé jeudi, lors d'une deuxième journée d'auditions devant le Congrès, que l'inflation avait atteint des niveaux excessifs dans le pays mais que les tensions sur les prix devraient s'atténuer à moyen terme. La hausse des prix a atteint en juin son plus haut niveau depuis 13 ans aux Etats-Unis. L'indice des prix à la consommation du département du Travail s'inscrit en hausse de 5,4% par rapport à juin 2020. Hors alimentation et énergie, la hausse est de 4,5%, un point haut depuis près de 30 ans, alors que la Fed a pour objectif une inflation de 2% par an en moyenne. Dans ce contexte, Wall Street fini en ordre dispersé jeudi. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en hausse de 0,2%, à 34.987,95 points. L'indice élargi S&P 500 a perdu 0,3%, à 4.360,05 points. L'indice Nasdaq Composite, à dominante technologique, à perdu 0,7%, à 14.543,13 points. Les principaux indices asiatiques présentent un tableau contrasté vendredi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,3%, les investisseurs s'inquiétant de la situation sanitaire au Japon à quelques jours de l'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo. Parallèlement, le Hang Seng gagnait 0,5% à Hong Kong, tandis que l'indice Shanghai Composite perdait 0,1%. La Banque du Japon a annoncé vendredi qu'elle allait accorder des prêts à taux zéro aux banques commerciales pour aider les entreprises à financer des projets visant à répondre au changement climatique.

Les rendements des emprunts à long terme du Trésor américain se redressent vendredi matin, après avoir perdu du terrain jeudi, le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, ayant déclaré ne pas se sentir "très à l'aise" face à la récente flambée de l'inflation mais rester convaincu que la hausse des prix finirait par se calmer. A 7h30, le rendement du bon à dix ans, la référence du marché, s'établissait à 1,318% contre 1,299% jeudi soir.

Le dollar évolue peu vendredi matin face aux autres grandes devises, dont l'euro, après deux journées d'audition de Jerome Powell devant le Congrès et l'annonce d'inscriptions au chômage aux Etats-Unis au plus bas depuis le début de la crise sanitaire.

Les contrats pétroliers évoluent peu vendredi matin, alors que les investisseurs s'attendent à ce que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole augmente son offre de brut, indique ANZ. A 7h25, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord perdait 2 cents, à 73,45 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 3 cents, à 71,68 dollars le baril.