Les actions sont attendues en baisse après l'annonce d'un ralentissement de la croissance chinoise. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.099,50 points en hausse de 0,12%, le CAC 40 et le DAX 30 restent stable avec 6.558,38 points  et 15.788,98 points respectivement. Le FTSE 100 s’ouvre à 7.091,19 points en baisse de 0,47%, le SMI à 12.043,35 points (-0,23%), l’AEX  à 744,95 points (+0,28%), le BEL 20 à 4.189,77 points (-0,52%), l’IBEX 35 à 8.658,30 points (-0,42%), le DJIA à 34.933,23 points (+0,13%), le Nasdaq  à 14.644,95 points (-0,22%), le S&P 500 à  4.374,30 points (+0,12%) et le Nikkei 225 à 28.277,58 points (-1,16%).

Le Cours de change évolue sur une tendance baissière. L’EUR/USD s’affiche à 1,1835 (-0,03%), l’EUR/JPY à 130,00 (-0,13%) et l’USD/JPY à 109,87 (-0,09%).

Les investisseurs suivront jeudi deux adjudications d'obligations assimilables du Trésor (OAT) et d'OAT indexées sur l'inflation en zone euro (OATei).

Les principaux marchés actions européens sont attendus en baisse jeudi, après l'annonce d'un ralentissement de la croissance économique en Chine au deuxième trimestre et avant une deuxième journée d'audition du président de la Réserve fédérale (Fed) devant le Congrès. Les investisseurs suivront également les résultats de Morgan Stanley, la dernière des grandes banques américaines à publier ses comptes trimestriels, et une série d'indicateurs économiques aux Etats-Unis, dont les demandes hebdomadaires d'allocation chômage et la production industrielle de juin. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 16 point, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 29 points, ou 0,2%, et celui sur le FTSE 100 perdait 18 points, soit 0,3%. Interrogé mercredi par la commission des services financiers de la Chambre des représentants, Jerome Powell a déclaré que l'inflation s'était renforcée aux Etats-Unis et resterait probablement élevée au cours des prochains mois avant de se tasser, tout en écartant un durcissement rapide de la politique monétaire. Les difficultés d'approvisionnement liées à la pandémie et à la réouverture de l'économie ont entraîné des augmentations rapides des prix de certains biens et services, "qui devraient s'inverser partiellement à mesure que les effets des goulets d'étranglement se résorbent", a déclaré Jerome Powell devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants.

Avant une nouvelle audition du président de la Fed par les membres de la commission bancaire du Sénat jeudi, Wall Street a terminé de manière contrastée mercredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a progressé de 0,1%, à 34.933,23 points, et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,1%, à 4.374,30 points. Après avoir passé l'essentiel de la séance dans le vert, le Nasdaq Composite a finalement terminé en recul de 0,2%, à 14.644,95 points. En Chine, la croissance du produit intérieur brut (PIB) a ralenti au deuxième trimestre à un niveau qui reste toutefois élevé dans le contexte pandémique actuel. Le PIB chinois a crû de 7,9% au deuxième trimestre par rapport à la période correspondante de 2020, comme anticipé par les économistes. Après ces annonces, les principaux indices asiatiques présentent un tableau contrasté jeudi. En fin de séance, le Hang Seng s'adjugeait 1,2% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite gagnait 0,4%. En revanche, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 1,2%.

Les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur repli jeudi, tandis que les investisseurs analysent les propos tenus par le président de la Fed lors du premier de ses deux jours d'audition devant le Congrès. A 7h35, le rendement du bon à dix ans, la référence du marché, s'établissait à 1,334%.  Jerome Powell a semblé minimiser tout lien direct entre les achats d'emprunts adossés à des crédits hypothécaires (MBS) réalisés par la Fed et la flambée des prix de l'immobilier. Selon lui, les achats d'obligations du Trésor et de MBS sont équivalents en termes d'assouplissement des conditions financières. Ces propos laissent penser que, dans le cadre d'un processus de retrait progressif des achats obligataires de la Fed, les obligations du Trésor et les MBS seront traités de la même façon, même si certains responsables de la Fed ont appelé à réduire les achats de titres adossés à des crédits hypothécaires pour freiner le bond du marché immobilier.

L'euro est stable jeudi face au dollar, tandis que les investisseurs continuent de réagir aux propos tenus par Jerome Powell devant le Congrès. Le banquier central a indiqué que le dollar n'avait pas de bon concurrent en tant que monnaie de réserve et ne risquait pas de perdre sa couronne. Ainsi, le dollar s'est affaibli après un rapport sur l'emploi de juin aux Etats-Unis supérieur aux attentes et il s'est renforcé lorsque l'indice ISM des services pour le même mois a déçu, soulignent les analystes de HSBC.

Les contrats pétroliers poursuivent leur recul jeudi après avoir perdu plus de 2% mercredi, pénalisés par des données indiquant une baisse de la demande d'essence aux Etats-Unis ainsi que par des informations de presse sur un compromis entre les Emirats arabes unis et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole sur la production. A 7h25, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord perdait 49 cents, à 74,27 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 55 cents, à 72,58 dollars le baril.