Les actions devraient hésiter avant l'audition de Powell et de nouveaux résultats dans le secteur bancaire aux Etats-Unis. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.094,56 points en hausse de 0,03%, le CAC 40 à 6.558,47 points (-0,01%), le DAX 30 à 15.789,64 points (-0,01%), le FTSE 100 à 7.124,72 points (-0,01%), le SMI à 12.071,05 points (-0,09%), l’AEX à 742,86 points (+0,60%), le BEL 20 à 4.211,77 points (+0,04%), l’IBEX 35 à 8.694,80 points (-1,38%), le DJIA à 34.888,79 points (-0,31%), le Nasdaq à 14.677,65 points (-0,38%), le S&P 500 à 4.369,21 points (-0,35%) et le Nikkei 225 à 28.635,39 points en recul de 0,29%.

En ce concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York  indique que l’EUR/USD s’affiche à 1,1782 en hausse de 0,05%. L’EUR/JPY perd 130,18 (-0,09%) et l’USD/JPY cède 110,50 (-0,12%).

 Les principaux indices actions européens devraient peu évoluer mercredi à l'ouverture, dans un climat tendu avant une nouvelle série de résultats dans le secteur bancaire américain et l'audition semestrielle du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, devant le Congrès. A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 1,4 point, soit 0,02%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 18,5 points, ou 0,1%, et celui sur le FTSE 100 perdait 3 points, soit 0,04%. Après JPMorgan et Goldman Sachs dont les résultats ont mis en évidence une forte baisse des revenus des activités de marché au deuxième trimestre, Bank of America, Citigroup et Wells Fargo dévoileront mercredi leurs comptes pour la même période. Jerome Powell, qui s'exprimera devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants à partir de 18h00, est très attendu sur l'avenir des programmes d'achats d'obligations de la Fed et devrait être interrogé sur l'accélération de l'inflation aux Etats-Unis, qui a atteint 5,4% sur un an en juin, son plus haut niveau depuis 13 ans.

Wall Street a terminé en baisse mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,3%, à 34.888,79 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,4%, à 4.369,21 points. L'indice Nasdaq a également abandonné 0,4%, à 14.677,65. Les trois indices avaient établi de nouveaux records lundi. Outre la Fed, les investisseurs seront attentifs mercredi aux décisions de politique monétaire des banques centrales de Turquie et du Canada. Dans la nuit de mardi à mercredi, la Banque de réserve de Nouvelle-Zélande a annoncé la fin de son programme d'achats d'obligations d'ici au 23 juillet. Le comité de politique monétaire de la banque centrale a indiqué que les risques de déflation et de chômage élevé liés à la pandémie de Covid-19 s'étaient maintenant éloignés. Les chiffres de la production industrielle en zone euro, les prix à la production et les stocks hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis, ainsi que le Livre Beige de la Fed, élaboré en vue de la prochaine réunion de la banque centrale à la fin du mois, sont également attendus ce mercredi. En Asie, les principaux indices reculent mercredi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,3%. Le Hang Seng cédait 0,6% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite abandonnait 0,7%.

Les rendements des emprunts du Trésor américain repartent à la baisse mercredi, après s'être redressés la veille en raison d'une inflation plus forte que prévu aux Etats-Unis en juin et de la faible demande rencontrée par une adjudication d'obligations à 30 ans. A 7h30, le rendement du bon à dix ans, la référence du marché, s'établissait à 1,402%, contre 1,423% mardi soir, et celui du titre à 30 ans évoluait à 2,031%, contre 2,047%. La présidente de la Réserve fédérale (Fed) de San Francisco, Mary Daly a estimé que cette accélération de l'inflation était temporaire même si elle anticipe une réduction prochaine du soutien monétaire de la banque centrale.

L'euro reprend quelques couleurs face au dollar mercredi mais demeure sous le seuil de 1,18 dollar, tandis que les investisseurs évaluent les conséquences de l'accélération de l'inflation aux Etats-Unis pour la politique monétaire de la Fed. Les prix des voitures d'occasion et des catégories de biens et services liées à la réouverture de l'économie ont été les principaux moteurs de l'inflation en juin et la Fed pourrait continuer à considérer cette accélération comme temporaire, indique IG. Cependant, compte tenu de la hausse du point mort d'inflation à cinq ans, les investisseurs pourraient ajuster leurs anticipations en faveur d'une inflation plus persistante, ajoute le courtier.

Les contrats pétroliers cèdent du terrain mercredi matin, les inquiétudes liées à la hausse des cas de Covid-19 dans plusieurs pays continuant de peser sur les cours. Toutefois, les prix du brut pourraient bientôt profiter d'une hausse des tensions sur le marché, indique ANZ.  A 7h20, le contrat de septembre sur le Brent de la mer du Nord perdait 20 cents, à 76,29 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 26 cents, à 74,99 dollars le baril.