Les actions attendues en léger repli avant le début de la saison des résultats et l'inflation aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.093,38 points, soit une hausse de 0,62%, le CAC 40  s’affiche à  6.559,25 points (+0,46%), le DAX 30 à 15.790,51 points (+0,65%), le FTSE 100 à 7.125,42 points (+0,05%), le SMI à 12.081,62 points (+0,77%), l’AEX à 738,44 points (+0,86%), le BEL 20 à 4.210,14 points (+0,64%), l’IBEX 35  à 8.816,70 points (+0,46%), le DJIA à 34.996,18 points (+0,36%), le Nasdaq à 14.733,24 points (+0,21%), le S&P 500  à 4.384,63 points (+0,35%), le Nikkei 225 à 28.714,63 points (+0,51%).

Concernant le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1866 gagnant 0,03%, l’EUR/JPY à 130,97 en hausse de 0,03% et l’USD/JPY à 110,41 avec un bond de 0,02%.

 Les investisseurs suivront mardi les chiffres définitifs de l'indice des prix à la consommation en juin. La première estimation de l'Institut national de la statistique et des études économiques faisait état d'une inflation de 1,5% sur un an en juin, après une hausse de 1,4% le mois précédent. Par ailleurs, le marché réagira aux annonces du président de la République sur la situation sanitaire et son programme de réformes. Face à la montée du variant Delta du coronavirus, très contagieux, Emmanuel Macron a annoncé que la vaccination deviendrait obligatoire pour les personnels de santé et que le passe sanitaire serait étendu à partir du 21 juillet à de nombreuses activités pour les personnes de plus de 12 ans. Il sera notamment demandé pour accéder aux parcs d'attraction, aux trains longue distance, aux centres commerciaux, aux cafés et restaurants.  

Les marchés actions européens devraient ouvrir en légère baisse mardi, alors que les investisseurs, toujours préoccupés par la diffusion du variant Delta du coronavirus, attendent le coup d'envoi de la saison des résultats et les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,5 points, soit 0,01%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 10 points, ou 0,06%, et celui sur le FTSE 100 perdait 6 points, soit 0,08%. L'indice S&P 500 présente un multiple de 22 fois les bénéfices attendus au cours des 12 prochains mois, à comparer à une moyenne sur cinq ans légèrement supérieure à 18.

Par ailleurs, les investisseurs seront attentifs, à 14h30 (heure de Paris), aux chiffres de l'inflation en juin outre-Atlantique. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent une hausse des prix de 0,5% sur un mois et de 5% sur un an. Lundi, Wall Street a une nouvelle fois établi de nouveaux records en clôture. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en hausse de 0,4%, à 34.996,18 points, après avoir brièvement franchi le seuil des 35.000 points. L'indice S&P 500 a gagné 0,4% à 4.384,62 points. L'indice Nasdaq a pris 0,2% à 14.733,24 points. En Asie, les principaux indices gagnent du terrain mardi, après l'annonce d'une augmentation supérieure aux attentes des exportations chinoises en juin. En fin de séance, l'indice Shanghai Composite gagnait 0,1% et le Hang Seng s'adjugeait 1,5% à Hong Kong. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo progressait de 0,5%.

Les rendements des emprunts du Trésor américain progressent mardi matin après avoir évolué de façon indécise la veille. A 7h45, le rendement du titre à dix ans, la référence du marché s'établissait à 1,376%, contre 1,365% lundi soir. La hausse des prix des obligations s'est traduite par un recul des rendements à des niveaux qui n'avaient été observés que pendant la pandémie, mais JPMorgan prévoit un rebond.

L'euro évolue peu face au dollar mardi matin. A 7h45, il se négociait à 1,1865 dollar. Selon l'analyse technique de Trading Central, la tendance est haussière pour la monnaie unique au-dessus de 1,1845 dollar. Tant que ce niveau de support ne sera pas enfoncé, l'euro devrait se redresser jusqu'à 1,1880 dollar. Si ce seuil est dépassé, la monnaie unique visera 1,1895 dollar.

Les contrats pétroliers gagnent du terrain mardi matin, portés par les anticipations de tensions sur l'offre mondiale de brut, indique Rystad Energy. Toutefois, la hausse pourrait être atténuée par la résurgence de la pandémie de Covid-19 sur certains marchés. Les données de Rystad signalent une baisse du trafic aérien intérieur en Chine et une réduction du trafic routier en Malaisie, qui devraient affecter la demande de carburant en Asie. A 7h35, le contrat de septembre sur le Brent de la mer du Nord s'adjugeait 11 cents, à 75,27 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 14 cents, à 74,24 dollars le baril.