Les marchés d'actions européens attendus en ordre dispersé avant le début de la saison des résultats. L'Eurostoxx 50   a enregistré  4.068,09 points -1,91% , le CAC 40  affiche 6.529,42 points +2,07% ,  le DAX 30  évolue  à     15.687,93 points +1,73%, le  FTSE 100 s'est hissé à   7.121,88 points +1,30%, le SMI  à  11.989,81 points +0,55% , l' AEX  à  732,15 points +1,25% , le BEL 20   est monté à  4.183,51 points +1,58%,  IBEX 35  enregistre  8.776,60 points +1,46%, DJIA  à   34.870,16 points +1,30% , le  Nasdaq  est autour de   14.701,92 points +0,98%,  S&P 500  affiche        4.369,55 points +1,13%  et le Nikkei 225 grimpe à   28.541,09 points +2,15% (cours à 7h25).

Cours de change à 06h50

Variation par rapport à la clôture à New York

L'EUR/USD s'échangent à  1,1871   -0,07% , l'EUR/JPY  à  130,77   -0,01% et  USD/JPY  à 110,18   +0,05%  

A SUIVRE EN FRANCE

Inquiets de la diffusion du variant Delta en France, les investisseurs attendent lundi l'allocution, programmée à 20h00, du président de la République sur la situation sanitaire. Outre l'obligation pour les soignants de se faire vacciner contre le Covid-19, Emmanuel Macron pourrait annoncer de nouvelles mesures, comme l'extension du passe sanitaire, pour lutter contre la pandémie lors de cette allocation. Avant ces annonces, le président rencontrera les représentants de la filière automobile, qui cherchent à obtenir des aides afin de financer la transition vers les véhicules électriques.

ACTIONS

Les principaux marchés européens devraient présenter un tableau contrasté lundi, au début d'une semaine comprenant à la fois le début de la saison des résultats du deuxième trimestre aux Etats-Unis, l'audition semestrielle du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell devant le Congrès et la publication des chiffres de l'inflation outre-Atlantique et en zone euro.

A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 2,5 points, soit 0,04%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 23 points, ou 0,1%, et celui sur le FTSE 100 perdait 21 points, soit 0,3%.

Au cours du week-end, les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 ont approuvé une réforme de la taxation des multinationales, une avancée majeure en termes de coopération internationale après des années de tensions. Cet accord, déjà validé par 130 pays sous l'égide de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), prévoit l'application d'un taux d'imposition minimal de 15% pour les entreprises.

Lundi, les investisseurs suivront la visite de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, à Bruxelles. Elle déjeunera à cette occasion avec les présidentes de la Banque centrale européenne et de la Commission européenne, Christine Lagarde et Ursula von der Leyen. Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent de leur côté pour un Eurogroupe.

Aux Etats-Unis, la saison des résultats débutera mardi, avec les comptes des banques JPMorgan et Goldman Sachs. Elles seront suivies mercredi par leurs rivales Bank of America, Citigroup et Wells Fargo, puis jeudi par Morgan Stanley. Plusieurs de ces établissements ont mis en garde les investisseurs récemment, indiquant que les revenus de leurs activités de marché accusaient de fortes baisses, du moins par rapport à l'année dernière. Pour les autres secteurs, les anticipations des investisseurs sont globalement élevées. Les gérants de fonds attendent de voir si les entreprises dépasseront à nouveau les prévisions de Wall Street en matière de bénéfices.

Dans ce contexte, Wall Street a terminé en hausse vendredi, propulsant ses trois indices phares à de nouveaux records, les investisseurs ayant profité du coup de semonce de la veille pour procéder à des achats à bon compte. L'indice Dow Jones (DJIA) a pris 1,3%, à 34.870,15 points. L'indice élargi S&P 500 a progressé de 1,3%, à 4.369,55 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a progressé de 1% à 14.701,92 points.

  En dépit du rebond des marchés aux Etats-Unis comme en Europe vendredi, les marchés restent nerveux face à la propagation du variant Delta du coronavirus, qui risque de mettre à mal la reprise économique de nombreux pays.

  En Asie, les principales places boursières évoluent dans le vert lundi, soutenues par la décision de la Banque populaire de Chine (PBOC) d'abaisser le taux des réserves obligatoires pour les banques. Cette mesure, qui prendra effet le 15 juillet, devrait permettre d'injecter 1.000 milliards de yuans (130 milliards d'euros) dans le système financier. Il s'agit de la première baisse de ce taux depuis avril 2020, date à laquelle la PBOC l'avait abaissé pour relancer une économie chinoise plombée par la pandémie de Covid-19. En fin de séance, l'indice Shanghai Composite gagnait 0,8% et le Hang Seng progressait de 0,6% à Hong Kong. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'adjugeait parallèlement 2,2%.

Les chiffres du produit intérieur brut (PIB) de la Chine au deuxième trimestre sont attendus jeudi. La croissance devrait avoir ralenti à environ 8% par rapport à la même période de 2020, a indiqué Wang Yiming, membre du comité de politique monétaire de la PBOC. Dans un entretien accordé à un média d'Etat, le banquier central a indiqué que l'économie chinoise pourrait croître d'un peu plus de 6% au troisième trimestre et entre 5% et 6% sur les trois derniers mois de l'année.

OBLIGATIONS

  Les obligations du Trésor américain évoluent peu lundi matin. A 7h35, le rendement du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché, se situait à 1,357%, contre 1,360% vendredi soir. Les rendements américains ont progressé vendredi après quatre séances consécutives de baisse, opérant un rebond depuis leurs plus bas niveaux en plusieurs mois. La récente baisse des taux est perçue comme un signe que les investisseurs boudent les actifs risqués mais, selon certains analystes, les acheteurs d'obligations pourraient sous-estimer l'inflation future.

Les craintes concernant l'impact du variant Delta du coronavirus sur la croissance économique incitent les investisseurs à injecter des liquidités dans les fonds obligataires, selon EPFR. Dans l'ensemble, les investisseurs ont placé 18,4 milliards de dollars dans les fonds obligataires au cours de la première semaine de juillet, tandis qu'un montant net de 6,8 milliards de dollars a été retiré des fonds actions.

CHANGES

L'euro recule face au dollar lundi matin. A 7h35, la monnaie unique s'échangeait à 1,1867 dollar. Cependant, selon l'analyse technique de Trading Central, l'euro pourrait se redresser jusqu'à 1,1910 dollar. La monnaie unique est orientée à la hausse après être sortie d'un canal baissier et est soutenue par la moyenne mobile ascendante à 20 jours. Un nouveau rebond permettrait à l'euro de se hisser vers 1,1895 dollar, puis 1,1910 dollar. Seul un retour vers le niveau de support clé à 1,1840 dollar entraînerait un retournement à la baisse.

 PETROLE

Les cours du pétrole reculent légèrement lundi matin, après avoir fortement progressé vendredi.

  Les cours ont terminé en hausse vendredi à New York, poursuivant leur progression de la veille après l'annonce d'une chute des stocks hebdomadaires de brut et d'essence aux Etats-Unis. Les contrats pétroliers ont toutefois perdu du terrain sur l'ensemble de la semaine, les divergences au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n'étant pas résolues et le marché étant préoccupé par la diffusion du variant Delta et son impact possible sur la demande dans certains pays. A 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de la mer du Nord perdait 22 cents, à 75,33 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 19 cents, à 74,37 dollars le baril.