Les marchés d'actions européens attendus en légère hausse après le fort repli de jeudi. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.991,66 points (-2,13%), le CAC 40 à 6.396,73 points (-2,01%), le DAX 30 à 15.420,64 points (-1,73%), le FTSE 100 à 7.030,66 points (-1,68%), le SMI à 11.924,66 points (-1,33%), l’AEX à 723,11 points (-1,97%), le BEL 20 à 4.118,52 points (-1,41%), l’IBEX 35 à 8.650,10 points (-2,31%), le DJIA à 34.421,93 points (-0,75%), le Nasdaq à 14.559,78 points (-0,72%), le S&P 500 à 4.320,82 points (-0,86%) et le Nikkei 225 à 27.927,63 points (-0,67%).

En ce qui concerne le cours de change,  la variation par rapport à la clôture à New York indique que la paire EUR/USD  a perdu 0,10% à 1,1836 tandis que l’EUR/JPY gagne 0,08% soit, 130,15 et l’USD/JPY ouvre à 109,97 avec une hausse de 0,19%.

En France,   Bouygues, RTL Group et les groupes audiovisuels TF1 et M6 ont annoncé jeudi soir la signature entre eux des accords relatifs au rapprochement de TF1 et M6. Les instances représentatives du personnel de Bouygues, TF1 et M6 "ont approuvé unanimement" le 24 juin le projet de rapprochement des groupes TF1 et M6, ont indiqué les deux groupes audiovisuels et leurs actionnaires majoritaires respectifs, Bouygues et RTL Group, dans un communiqué. L'opération devrait être réalisée d'ici à la fin 2022, ont-ils précisé. Le groupe européen d'aéronautique et de défense Airbus a de son côté annoncé jeudi soir avoir livré 77 appareils et enregistré 73 nouvelles commandes au mois de juin. Ces livraisons portent à 297 le nombre d'appareils expédiés au cours des six premiers mois de l'année, période au cours de laquelle le groupe a enregistré 165 commandes brutes.

Aucun événement ne figure à l'agenda des entreprises vendredi. Aucune publication macroéconomique n'est non plus attendue.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse timide vendredi, après le repli généralisé accusé jeudi. Le moral des investisseurs est notamment affecté par les inquiétudes liées aux valorisations élevées, à une possible diminution des mesures de relance budgétaire et monétaire et à la persistance du coronavirus. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 18,9 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 prenait 56 points, ou 0,4%, et celui sur le FTSE 100 s'adjugeait 12 points, soit 0,2%. L'attention se portera vendredi sur les chiffres du produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni pour mai et les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la BCE. La journée de vendredi sera également marquée par le premier jour des réunions des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20, avec la participation de Christine Lagarde. La Bourse de New York a terminé en net repli jeudi, après ses nouveaux records atteints la veille, alors que les investisseurs s'inquiètent au sujet de la poursuite de la reprise économique notamment en raison de la propagation des variants du coronavirus.  En Asie, les principaux indices boursiers affichent une performance contrastée vendredi. En fin de séance, l'indice Nikkei cédait 0,7% à Tokyo. Parallèlement, le Hang Seng prenait 1% à Hong Kong. L'indice Shanghai Composite cédait pour sa part 0,3%. En Chine, la hausse des prix à la production a ralenti au mois de juin, après avoir atteint en mai son rythme le plus soutenu en près de 13 ans. L'indice des prix à la production a crû de 8,8% en juin, après une hausse de 9% en mai, selon les données publiées vendredi par le Bureau national des statistiques. Ce résultat est en ligne avec les attentes des économistes interrogés par le Wall Street Journal. Sur un mois, les prix à la production ont augmenté de 0,3% en juin. Par ailleurs, l'indice des prix à la consommation a progressé de 1,1% sur un an en juin, ce qui marque un léger ralentissement par rapport à la hausse de 1,3% enregistrée en mai. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipaient une hausse un peu plus marquée de 1,2%. Par rapport au mois de mai, l'indice des prix à la consommation a reculé de 0,4% le mois dernier, principalement à cause des prix de l'alimentation, qui ont baissé de 1,7% sur un an, tandis que les prix des produits non alimentaires ont augmenté de 1,7%.

Les rendements des obligations américaines gagnaient du terrain vendredi matin, le taux du titre à 10 ans revenant au-dessus de 1,3% à 1,334%, contre 1,298% jeudi soir. Le mouvement de hausse des prix des obligations s'est étendu jeudi aux bons du Trésor américain à court terme, la baisse des rendements suggérant que les investisseurs estiment que la Réserve fédérale pourrait mettre davantage de temps à relever ses taux d'intérêt.

L'euro cède un peu de terrain face au dollar et au yen vendredi, tandis que la devise américaine s'apprécie par rapport à la monnaie japonaise. Les inquiétudes suscitées par la propagation du variant Delta renforcent l'attrait du billet vert, une devise jugée sûre. Les investisseurs réévaluent leurs paris sur la reflation, indique CBA. Selon Citigroup, le dollar devrait s'apprécier au cours de l'année qui vient, car la Réserve fédérale (Fed) va réduire son soutien monétaire avant la Banque centrale européenne et la Banque du Japon. Une forte progression du billet vert est toutefois peu probable car la Fed devrait resserrer sa politique monétaire plus tard que bien d'autres banques centrales et les indicateurs sur la dynamique de croissance sont plus favorables en zone euro, ajoute la banque.

Les cours du pétrole montent légèrement vendredi, après avoir été portés la veille par l'annonce d'une forte baisse, supérieure aux attentes, des stocks de pétrole brut et d'essence aux Etats-Unis la semaine dernière.  A 7h20, le contrat de septembre sur le Brent de la mer du Nord gagnait 19 cents, à 74,31 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 32 cents, à 73,26 dollars le baril.