Les marchés européens attendus en baisse avant les résultats de l'évaluation stratégique de la BCE. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.078,53 points (+0,64%), le CAC 40 à 6.527,72 points (+0,31%), le DAX 30 à 15.692,71 points (+1,17%), le FTSE 100 à 7.151,02 points (+0,71%), le SMI à 12.085,51 points (+1,01%), l’AEX à 737,64 points (+0,84%), le BEL 20 à 4.177,42 points (+0,44%), l’IBEX 35 à 8.854,50 points (-0,07%), le DJIA à 34.681,79 points (+0,30%), le Nasdaq à 14.665,06 points (+0,01%), le S&P 500            à 4.358,13 points (+0,34%) et le Nikkei 225 à 28.181,77 points (-0,65%).

En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1793   (+0,01%), l’EUR/JPY à 130,35 (-0,06%) et l’USD/JPY à 110,54 (-0,07%).

En France, Vivendi a indiqué que plusieurs jugements rendus par le tribunal de commerce de Paris avaient confirmé l'exactitude de la communication financière de l'entreprise au début des années 2000. Le tribunal de commerce de Paris "a débouté plusieurs investisseurs institutionnels exclus d'une 'class action' américaine de l'intégralité de leurs demandes de réparation financière au titre de la communication financière prétendument inexacte de l'ancienne direction de Vivendi entre 2000 et 2002", a indiqué le groupe. La filiale Canal+ de Vivendi a par ailleurs acquis les droits de diffusion de la Premier League, le championnat anglais de football, pour trois saisons supplémentaires à compter de l'édition 2022-2023. Aucun montant concernant cette opération n'a été divulgué.

Les marchés actions européens devraient débuter la séance en baisse jeudi, tandis que les investisseurs continuent d'analyser le compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) et attendent la conférence de presse de la Banque centrale européenne (BCE) sur les conclusions de son évaluation stratégique. La propagation du variant Delta du coronavirus, qui devient rapidement la souche majoritaire et provoque une quatrième vague épidémique dans de nombreux pays, préoccupe par ailleurs les investisseurs. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 11 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 22 points, ou 0,1%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 30 points, soit 0,4%. La BCE devrait également modifier son objectif d'inflation à 2% et abandonner la cible "inférieure à mais proche de 2%" en vigueur actuellement, indique-t-il. Le cadre devrait également mettre en évidence des lignes directrices visant à soutenir l'emploi et des initiatives pour le climat.

La BCE a programmé une conférence de presse sur cet examen stratégique, lancé début 2020 et qui s'est prolongé à cause de la crise sanitaire, à 14h30. Mercredi soir, les minutes de la réunion des 15 et 16 juin du comité de politique monétaire de la Fed ont révélé que les banquiers centraux américains, confrontés à un rebond de l'économie bien plus important que prévu en début d'année, avaient débattu du moment et de la manière de réduire leurs achats d'obligations. Le compte-rendu fait également apparaître l'ampleur de la révision des prévisions des membres de la Fed après les progrès de la campagne de vaccination contre le Covid-19 et les plans de relance massifs débloqués aux Etas-Unis. Lors de la réunion prévue fin juillet, le comité de politique monétaire se penchera à nouveau sur le calendrier de retrait des achats de titres obligataires, actuellement de 120 milliards de dollars par mois. Wall Street a clôturé en légère hausse, permettant au Nasdaq et au S&P 500 d'établir de nouveaux records. L'indice Dow Jones (DJIA) et l'indice élargi S&P 500 ont gagné 0,3%, respectivement à 34.681,79 et 4.358,13 points. L'indice Nasdaq Composite a grappillé 0,01%, à 14.665,06 points. En Asie, les principaux indices boursiers reculent jeudi. En fin de séance, l'indice Nikkei cédait 0,7% à Tokyo, alors que le gouvernement japonais a l'intention de proclamer une nouvelle fois l'Etat d'urgence sanitaire. Le Hang Seng perdait 2,3% à Hong Kong, pénalisés par le repli des grandes valeurs technologiques chinoises après les dernières mesures de répression de Pékin. L'indice Shanghai Composite reculait de 0,7%.

 Les rendements des obligations du Trésor américain ont atteint leurs plus bas niveaux depuis plusieurs mois mercredi, reflétant l'inquiétude des investisseurs concernant les perspectives économiques et le variant Delta. A l'issue d'une troisième séance consécutive de baisse, le rendement du bon du Trésor de référence à dix ans a terminé à 1,321%, son plus faible niveau de clôture depuis le 18 février, contre 1,369% mardi. Les rendements ont fortement augmenté au premier trimestre, avant de repartir à la baisse par la suite. Les investisseurs ont réévalué leurs prévisions économiques, très optimistes en début d'année, face aux signes indiquant que le Congrès et la Fed pourraient fournir un soutien budgétaire et monétaire plus limité qu'initialement prévu.

L'euro évolue en légère hausse jeudi matin face au dollar. Mais Karl Schamotta, de Cambridge Global Payments, souligne que la réaction des investisseurs aux minutes de la Fed est restreinte.

Les cours du pétrole évoluent peu jeudi matin. L'incertitude concernant les intentions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés menés par la Russie concernant l'approvisionnement en or noir à partir d'août continue de peser sur les marchés de l'énergie, indique la banque CBA. Au final, l'Opep+ augmentera probablement son offre cette année, mais cette hausse pourrait intervenir à partir de septembre plutôt que d'août si la date de la prochaine réunion du groupe n'est pas bientôt fixée, explique la banque. Les investisseurs surveillent également le niveau de la production pétrolière aux Etats-Unis, qui reste en deçà de ses sommets pré-pandémiques, ajoute CBA. A 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 2 cents, à 73,45 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 9 cents, à 72,11 dollars le baril.