La première session de la cour d’assises de Lomé du mois de juillet connaîtra plus de cent affaires jugées crimes. Il s’agit des affaires liés à la piraterie maritime, au trafic international de drogue à haut risque, aux infractions d’homicide, aux viols, à la pédophilie, à l’inceste et aux détournements de deniers publics.

La première session de la Cour d’assises de Lomé qui va plancher sur 120 dossiers criminels. Prévue pour durer six semaines, la session a été ouverte ce 5 juillet 2021, à la Cour d’Appel de Lomé. Au nombre des sujet au programme, l’affaire d’attaque dans la nuit du 11 au 12 mai 2019 du navire Tanker G- DONA 1 dans les eaux sous juridiction togolaise. Pour la première fois dans l’histoire de la justice, une affaire portant sur la piraterie maritime va être jugée en Afrique de l’ouest et c’est au Togo que revient le mérite de ce procès. L’enjeu de ce procès vient du fait que la plupart des pays qui ont signé la convention de Montegobey, sur le droit de la mer n’ont pas transposé cet arsenal dans leur ordre juridique et les pirates le sachant se comportent généralement dans les eaux de ces pays comme de non droit. Le président de la Cour d’Appel de Lomé, Dindang Kemente, a rassuré de la réunion de toutes les conditions pour assurer un procès juste et équitable aux personnes accusées. Par ailleurs, l’ancien directeur exécutif de la sécurité et la sûreté maritime sur le Golfe de Guinée, Christian Trimua a saisi l’occasion pour présenter les enjeux que représente le procès sur la piraterie maritime, premier du genre en Afrique de l’ouest.