Les marchés européens devraient hésiter en attendant le ZEW et la reprise des échanges à Wall Street. Ce mardi 6 juillet 2021, l’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.087,37 points (+0,07%), le CAC 40 à 6.567,54 points (+0,22%), le DAX 30 à 15.661,97 points (+0,08%), le FTSE 100 à 7.164,91 points (+0,58%), le SMI à 11.967,57 points (+0,02%), l’AEX à 733,99 points (+0,06%), le BEL 20 à 4.173,92 points (+0,07%), l’IBEX 35 à 8.946,40 points (+0,44%), le DJIA à 34.786,35 points (+0,44%) à la clôture du 2 juillet, le Nasdaq à 14.639,33 points (+0,81%) à clôture du 2 juillet, le S&P 500 à 4.352,34 points (+0,75%) à la clôture du 2 juillet et le Nikkei 225 à 28.686,58 points en hausse de 0,31% (cours à 7h25).

En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1872 (+0,06%), l’EUR/JPY à 131,61 en baisse de 0,05%, l’USD/JPY à 110,86 (0,11%).

Les principaux marchés actions européens devraient peu évoluer mardi à l'ouverture, une situation qui pourrait durer jusqu'au retour des investisseurs américains après un week-end prolongé aux Etats-Unis. A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,7 points, soit 0,01%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 9 points, ou 0,06%, et celui sur le FTSE 100 perdait 12 points, soit 0,2%. Les investisseurs attendent mardi l'indice ZEW du sentiment des investisseurs en Allemagne en juillet, avant les indices PMI et ISM des services aux Etats-Unis. En Asie, les principaux indices boursiers présentent un tableau contrasté mardi. En fin de séance, l'indice Nikkei gagnait 0,3% à Tokyo, tandis que le Hang Seng perdait 0,3% à Hong Kong. L'indice Shanghai Composite reculait de 0,4%.

Les rendements des obligations du Trésor américain évoluent en légère hausse mardi matin. A 7h30, le rendement du bon du Trésor à dix ans, titre de référence du marché, s'établissait à 1,446%, contre 1,437% vendredi soir. Les marchés obligataires américains étaient fermés lundi pour la fête nationale des Etats-Unis. Par ailleurs, plus des deux tiers des investisseurs considèrent qu'un retrait par la Banque centrale européenne (BCE) de son Programme d'achats d'urgence pandémique (PEPP) constitue la plus importante source de volatilité pour les obligations d'Etat de la zone euro au cours des six à neuf mois qui viennent, indiquent les stratégistes taux de Citi, en citant une enquête auprès de leurs lecteurs réalisée en juin.

Sur le marché de change, l'euro gagne du terrain face au dollar mais recule face au yen mardi matin, la devise japonaise, considérée comme un actif refuge, étant soutenue par les inquiétudes au sujet de la résurgence des cas de Covid-19 en Asie.

Les cours du pétrole poursuivent leur progression mardi matin après l'annulation de la réunion entre l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et ses alliés menés par la Russie sur leurs niveaux de production. "A partir de maintenant, tous les regards se tournent vers d'éventuelles fuites sur l'évolution des négociations officieuses à huis clos. Les prix pourraient s'emballer dans les deux sens", préviennent les analystes de Rystad Energy.  L'Opep a annulé la réunion prévue lundi avec les producteurs de pétrole dirigés par la Russie après que les Emirats arabes unis, habituellement l'un des principaux soutiens de Riyad au sein du groupe, ont refusé d'accepter un accord soutenu par l'Arabie saoudite pour augmenter la production, ont indiqué des personnes proches du dossier. Les Emirats arabes unis ont indiqué demander une certaine marge de manSuvre pour produire davantage de pétrole dans le cadre de tout accord. Cette réticence au compromis intervient alors que Riyad et Abou Dhabi, voisins, partenaires militaires et alliés traditionnels de l'Opep, divergent sur plusieurs fronts, économiques et géopolitiques. A 7h20, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 32 cents, à 77,48 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 1,54 dollar, à 76,70 dollars le baril.