Après un repli la veille, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse ce jeudi. L’Eurostoxx 50 à 4.064,30 points (-1,05%), le CAC 40 à 6.507,83 points (-0,91%), le DAX 30 à 15.531,04 points (-1,02%), le FTSE 100 à 7.037,47 points (-0,71%), le SMI  à 11.942,72 points (-0,71%), l’AEX à 729,52 points (-0,64%), le BEL 20  à 4.125,95 points (-0,78%), l’IBEX 35 à 8.821,20 points (-1,05%), le DJIA à 34.502,51 points (+0,61%), le Nasdaq à 14.503,95 points (-0,17%), le S&P 500 à 4.297,50 points (+0,13%) et le Nikkei 225 à 28.667,05 points (-0,43%).

La variation par rapport à la clôture à New York affiche une baisse générale. L’EUR/USD (1,1849) et l’EUR/JPY (131,64) perdent 0,08% alors que l’USD/JPY affiche 111,11 baisse de (0,01%).

En France, le groupe de gestion de l'eau et des déchets Suez a confirmé mercredi soir ses objectifs financiers pour 2021, après avoir observé un rebond de ses activités depuis le début de l'année. L'assemblée générale de Suez a approuvé mercredi le versement d'un dividende en numéraire de 0,65 euro par action au titre de 2020. Mardi soir, le conseil d'administration de Suez avait par ailleurs recommandé à ses actionnaires d'apporter leurs titres à l'offre publique d'achat de Veolia, qui sera lancée d'ici à la fin de l'année.

Du côté macroéconomique, l'indice PMI du secteur manufacturier pour le mois de juin paraîtra à 9h50. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal à un léger recul de l'indice, à 58,6 contre 59,4 en mai. L'Insee publiera sa note de conjoncture jeudi à 18h.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi, après s'être affaiblis la veille, mais les inquiétudes concernant le variant Delta du Covid-19 subsistent. Vers 7h10, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 30,3 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 prenait 48,5 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 5,7 points, soit 0,08%. L'attention se portera jeudi sur la publication des indices PMI du secteur manufacturier dans la zone euro et les principaux pays de la région. Les investisseurs surveilleront également les chiffres du chômage dans la zone euro, ainsi que la réunion ministérielle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) et le discours d'introduction de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen.

La Bourse de New York a terminé globalement en hausse mercredi et le S&P 500 a atteint un nouveau record historique, à la faveur de bonnes statistiques sur l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini en hausse de 0,6%, à 34.502,51 points, se rapprochant à un peu plus de 200 points de son dernier record établi début mai. L'indice élargi S&P 500 a inscrit un 34ème record depuis le début de l'année en progressant de 0,1%, à 4.297,50 points.

En Asie, les principaux indices boursiers se replient jeudi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,4%, le Shanghai Composite cédait 0,1% et l'indice Hang Seng reculait de 0,6% à Hong Kong.

En Chine, l'indice PMI du secteur manufacturier a reculé à 51,3 en juin, contre 52 en mai, ont indiqué jeudi Caixin et IHS Markit. Il dépasse l'indice officiel publié mercredi par le Bureau national de la statistique, qui se situait à 50,9.

Les rendements des obligations d'Etat américaines évoluent peu jeudi matin, après avoir accusé un repli généralisé mercredi malgré un rapport ADP sur l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis montrant que le marché du travail se remet progressivement de la pandémie de coronavirus. Toutefois, à l'issue de la séance, les taux des obligations à deux ans affichaient leur plus forte hausse trimestrielle depuis 2018, tandis que ceux des obligations à maturité longue accusaient leur repli trimestriel le plus marqué depuis la période terminée en mars 2020.

L'euro cède du terrain jeudi matin par rapport au dollar et au yen, tandis que le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise. Le yen se renforce face à la plupart des devises du G10, soutenu par des facteurs de risque comme le variant Delta et la publication vendredi du rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis. Selon IG, le dollar pourrait tester le seuil de 111,30 yens si l'indice ISM des services aux Etats-Unis, attendu jeudi, se révèle satisfaisant. Le dollar est brièvement monté jusqu'à 111,17 yens en séance, soit son plus haut niveau depuis mars 2020.

Les contrats pétroliers gagnent du terrain jeudi matin, poursuivant leur progression de la veille. Néanmoins, ils ont clôturé mercredi en dessous de leurs points hauts de la séance. Les analystes prévoient en grande partie une augmentation de la production d'environ 500.000 barils par jour à partir du mois d'août. Vers 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de la mer du Nord gagnait 1 cent, à 74,64 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 7 cents, à 73,54 dollars le baril. Vers 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de la mer du Nord gagnait 36 cents, à 74,64 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 48 cents, à 73,46 dollars le baril.