Les marchés d'actions européens attendus près de l'équilibre. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.089,91 points (-0,75%), le CAC 40 à 6.558,02 points (-0,98%), le DAX 30 à 15.554,18 points (-0,34%), le FTSE 100 à 7.072,97 points (+0,88%), le SMI à 12.009,17 points (+0,08%), l’AEX  à 730,86 points (-0,31%), le BEL 20 à 4.154,38 points (-0,61%), l’IBEX 35 à 8.913,70 points (-1,99%), le DJIA à 34.283,27 points (-0,44%), le Nasdaq à 14.500,51 points (+0,98%), le S&P 500  à  4.290,61 points (+0,23%) et le Nikkei 225 à 28.776,85 points (-0,94%).

Le cours de change s’inscrit à la baisse avec l’EUR/USD qui cède 1,1914 (-0,08%), l’EUR/JPY qui perd 131,72 (-0,14%) et l’USD/JPY en repli de 110,57 (-0,06%).

Les marchés d'actions européens pourraient ouvrir près de l'équilibre mardi, freinés par les craintes que le variant Delta du coronavirus et l'augmentation du nombre de cas d'infection n'obligent les pays à maintenir les restrictions sur les voyages et ne freinent la reprise de l'économie. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 9,2 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 montait de 16,5 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 6,7 points, soit 0,1% également. Les investisseurs seront attentifs mardi à la publication de l'indice des prix à la consommation en Allemagne pour le mois de juin.

La Bourse de New York a terminé de manière contrastée lundi, même si la progression des valeurs technologiques a permis aux indices S&P 500 et Nasdaq de se hisser à de nouveaux records historiques. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en repli de 0,4%, pénalisé par le net recul de Boeing. L'indice élargi S&P 500 a gagné 0,2% pour atteindre un nouveau record historique de 4.290,61 points. L'indice Nasdaq Composite a pour sa part progressé de 1%, à 14.500,51 points, à la faveur notamment du bond de 4,2% de l'action Facebook après une décision de justice favorable au groupe. Un juge fédéral américain a rejeté lundi les deux plaintes déposées en décembre dernier par la Federal Trade Commission (FTC) et des Etats américains contre Facebook pour pratiques anticoncurrentielles, qui auraient pu aboutir au démantèlement du réseau social.

En Asie, les principaux indices se replient mardi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,9%, le Shanghai Composite cédait 1% et l'indice Hang Seng reculait de 0,8% à Hong Kong.

Les rendements des obligations d'Etat américaines s'inscrivent en légère hausse mardi matin, après avoir reculé lundi, sous l'effet d'achats d'obligations que certains attribuent à des prises de position avant la fin du mois et du deuxième trimestre. Certains stratégistes ont également évoqué une recrudescence des tensions mondiales après des frappes aériennes américaines en Irak et en Syrie. Les investisseurs du marché obligataire attendent surtout le rapport mensuel sur l'emploi américain de vendredi, ceux-ci se concentrant sur la santé de l'économie américaine dans le cadre de sa reprise après la pandémie de Covid-19. Les investisseurs analysent également les derniers événéments autour du plan d'investissements dans les infrastructures de 1.000 milliards de dollars aux Etats-Unis.

Du côté des changes, l'euro cède un peu de terrain mardi matin par rapport au dollar et au yen. Le billet vert s'inscrit également en léger repli par rapport à la devise japonaise. Le dollar a perdu les deux tiers de sa progression enregistrée après la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), indique JPMorgan. La devise américaine a été pénalisée par les discours très contrastés des banquiers centraux américains, y compris la réaffirmation par le président de la Fed, Jerome Powell, et le président de la Fed de New York, John Williams, que le renforcement de l'inflation était "transitoire", explique JPMorgan.

Les contrats pétroliers poursuivent leur recul mardi, pénalisés par la crainte que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ne décident, lors de leur réunion prévue cette semaine, d'augmenter sensiblement leur production, indiquent des analystes. Ces inquiétudes surviennent au moment où le variant Delta du Covid-19 se propage et entraîne des mesures de confinement et de restriction des déplacements, explique CBA.

  Les restrictions de déplacement sont particulièrement défavorables à la demande de pétrole, car les deux tiers de la consommation mondiale d'or noir sont liés au transport, souligne la banque. Le pétrole a clôturé lundi à son niveau le plus bas depuis plus d'une semaine, après avoir récemment atteint ses plus hauts niveaux depuis octobre 2018. Vers 7h30, le contrat d'août sur le Brent de la mer du Nord cédait 27 cents, à 74,41 dollars le baril, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 23 cents, à 72,68 dollars le baril.