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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLes Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement ont démarré le mercredi 23 juin 2021 et vont se tenir jusqu’à la fin de la semaine. Les premières discussions planchent sur la gestion de la dette africaine, les réformes internes audacieuses et un soutien international efficient pour relancer les économies africaines.
La résolution de la dette africaine a été ce 23 juin, au cœur des discussions lors de la première journée des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD). Les participants ont également insisté sur la nécessité de réformes internes et d’un soutien international efficient pour relancer les économies africaines et éviter le surendettement du continent. «Il apparaît manifestement que sans restructuration de la dette bien plus de pays africains feront face à une situation de surendettement », prévient le président Akinwumi Adesina.
Au nombre des actions pour booster les économies africaines, Akinwumi Adesina, président de la BAD plaide pour un bon fonctionnement de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF). Pour lui, il est plus que jamais indispensable de faire fonctionner la Zone de libre-échange continentale africaine. Pour cela, il rassure que la BAD continuera d'investir dans les infrastructures régionales et de promouvoir l'intégration régionale, notamment l'intégration des marchés financiers et des marchés des capitaux. À l'approche de l'édition 2021 du Forum pour l'investissement en Afrique, la Banque africaine de développement et ses partenaires ont déjà préparé une réserve de 230 projets évalués à 208 milliards de dollars, afin de favoriser les perspectives d’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine ».
La question des vaccins occupe une bonne place dans les réunions de la BAD. Car, même si l’Afrique fait partie des continents les moins touchés par la pandémie, elle est frappée de plein fouet sur le plan économique. C’est pour cela que l’Afrique ne devrait pas mendier des vaccins mais en produire. « La Banque africaine de développement va aider l'Afrique à produire des vaccins, dans le cadre du plan vaccins de l'Union africaine. La Banque prévoit également de consacrer 3 milliards de dollars au développement de l'industrie pharmaceutique en Afrique », a annoncé le patron de la BAD. D’autres défis devraient être relevés pour mieux assurer la relance des économies. Entre autre, la lutte contre la corruption ; l’efficacité de la dépense ; la discipline budgétaire ; la mise en place des institutions fortes pour les dépenses publiques ; la lutte contre les flux financiers illicites ; la meilleure gestion financière ; le renforcement des liens entre dette, croissance, et gouvernance ; la numérisation du circuit de la collecte et de la dépense, pour ne citer que ceux-là.
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