Les marchés d'actions européens attendus en hausse après l'accord sur les infrastructures aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.122,43 points (+1,14%), le CAC 40 à 6.631,15 points (+1,22%),  le DAX 30  à 15.589,23 points (+0,86%), le FTSE 100 à 7.109,97 points (+0,51%), le SMI à 11.993,64 points (+0,80% ), l’AEX à 732,70 points (+1,06%), le BEL 20 à 4.149,61 points (+0,90%), l’IBEX 35 à 9.074,10 points (+1,34%), le DJIA à 34.196,82 points (+0,95%), le Nasdaq à 14.369,71 points (+0,69%), le S&P 500 à 4.266,49 points (+0,58%), et le Nikkei 225 à 29.076,79 points (+0,70%).

La variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD gagne 0,07% (1,1939), l’EUR/JPY gagne 0,04% (132,34) tandis que l’USD/JPY cédait 0,03% (110,86).

Le groupe de transport aérien Air France-KLM a annoncé vendredi avoir réalisé avec succès une émission obligataire en deux tranches pour un total de 800 millions d'euros. "Le produit net de cette émission sera utilisé pour financer le remboursement de la dette de marché de la société et graduellement une partie de l'aide d'Etat attribuée en mai 2020", a indiqué Air France-KLM dans un communiqué.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, dans le sillage de la progression de Wall Street la veille, soutenue par l'annonce du président des Etats-Unis, Joe Biden, d'un accord sur un plan d'investissements massifs dans les infrastructures. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 15 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 progressait de 39 points, ou 0,3%, et celui sur le FTSE 100 prenait 6,2 points, soit 0,1%. La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi pour atteindre de nouveaux records historiques, portée par un léger recul des inscriptions au chômage aux Etats-Unis et par la perspective d'un vaste plan d'investissement dans les infrastructures. Les indices S&P 500 et Nasdaq Composite ont tous eux clôturé à un nouveau sommet historique. Le président américain, Joe Biden, a annoncé jeudi la conclusion d'un accord avec un groupe de sénateurs républicains et démocrates en faveur d'un plan d'investissement de 1.000 milliards de dollars dans les infrastructures au cours des cinq prochaines années. Le plan devra encore recevoir l'aval du Congrès dans le cadre de l'adoption d'un projet de loi plus large de l'administration Biden.  Le président de la Réserve fédérale (Fed) de New York a de nouveau exclu jeudi un relèvement des taux d'intérêt dans un avenir proche, alors que le marché du travail aux Etats-Unis n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant la pandémie de coronavirus.

En Asie, les principaux indices gagnent du terrain vendredi, soutenus par les matières premières. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo montait de 0,7%, le Shanghai Composite prenait 1,1% et l'indice Hang Seng avançait de 1,2% à Hong Kong.

Le rendement de l'obligation d'Etat américaine à dix ans est quasi stable vendredi matin, à 1,492%, après une séance en sourdine aux Etats-Unis jeudi. Le président de la Fed de Saint Louis, James Bullard, a prévenu que l'inflation pourrait être plus forte que ce que les responsables de la Fed avaient anticipé, et qu'elle pourrait accélérer à l'automne avec la poursuite de la réouverture de l'économie après la pandémie de Covid-19. Selon le consensus des gérants de fonds réalisé par Russell Investments, la Réserve fédérale (Fed) pourrait commencer à diminuer ses achats d'obligations au premier trimestre 2022. Près d'un tiers des professionnels interrogés (31%) tablent toutefois sur un "tapering" dès le quatrième trimestre 2021. Environ 80% des gérants estiment par ailleurs que la banque centrale relèvera ses taux directeurs en 2023, contre une proportion de 36% dans l'étude réalisée au premier trimestre. La Fed pourrait ensuite relever ses taux deux à quatre fois par an, selon le consensus.

L'euro gagne un peu de terrain vendredi matin face au dollar et au yen, tandis que le billet vert s'inscrit en léger recul par rapport à la devise japonaise. La livre sterling est quasi stable face au dollar et à l'euro. La livre, qui se négocie actuellement à 1,3920 dollar, aura du mal à franchir le seuil de 1,41 dollar, pénalisée par la perspective d'une reprise irrégulière de l'économie britannique et par les incertitudes liées au rebond des contaminations par le coronavirus au Royaume-Uni, indique Ned Rumpletin, stratégiste devises à TD Securities.

Les contrats pétroliers sont stables vendredi matin, tandis que les investisseurs analysent les signes de renforcement de la demande tout en surveillant l'éventuelle réponse de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés à la récente hausse des cours du brut. A 7h30, le contrat d'août sur le Brent de la mer du Nord était stable, à 75,56 dollars le baril, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex était également inchangé, à 73,30 dollars le baril. A 7h35, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord cédait 35 cents, à 72,17 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 31 cents, à 69,98 dollars le baril.