Les actions européennes attendues près de l'équilibre après les propos de Powell sur l'inflation. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.123,13 points en hausse de 0,26%, le CAC 40  à 6.611,50 points (+0,14%), le DAX 30 à 15.636,33 points (+0,21%), le FTSE 100  à 7.090,01 points (+0,39%), le SMI à 11.982,48 points (-0,11%), l’AEX à 728,59 points (+0,67%), le BEL 20 à 4.155,82 points (+0,03%), l’IBEX 35 à 9.053,30 points (+0,02%), le DJIA à 33.945,58 points (+0,20%), le Nasdaq  à 14.253,27 points (+0,79%), le S&P 500 à 4.246,44 points (+0,51%) et le Nikkei 225 à 28.879,27 points (-0,02%).

Du côté du cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD perdait 0,18% (1,1923), l’EUR/JPY cédait 0,09% (132,05) et enfin l’USD/JPY qui gagne  0,08% (110,77).

En France, les investisseurs seront attentifs ce mercredi aux indices PMI du secteur manufacturier et des services en juin, un mois au cours duquel de nouvelles restrictions liées à la pandémie de Covid-19 ont été levées. L'amélioration de la situation sanitaire en France devrait notamment avoir soutenu l'activité de services et les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent une hausse de l'indice PMI du secteur à 59,2 ce mois-ci, contre 56,6 en mai. Du côté des entreprises, Valneva réunit ses actionnaires en assemblée générale. Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer mercredi à l'ouverture, malgré les propos rassurants tenus par le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, concernant l'inflation. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 3 points, soit 0,05%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 5,5 points, ou 0,04%, et celui sur le FTSE 100 perdait 3 points, soit 0,04%.  De nombreux économistes estiment que l'accélération de l'inflation ces derniers mois aux Etats-Unis se traduira par un retrait progressif des mesures de soutien monétaire, à commencer par les rachats obligataires de la Fed, actuellement de 120 milliards de dollars par mois.

Mercredi, les investisseurs seront attentifs aux indices PMI du secteur manufacturier et des services en Europe et aux Etats-Unis. Les chiffres des ventes de logements neufs en mai et des stocks hebdomadaires de pétrole outre-Atlantique seront également surveillés. En Asie, les marchés d'actions s'inscrivent en hausse mercredi matin, dans le sillage de la hausse de Wall Street la veille. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,02%. Le Shanghai Composite prenait 0,3% et l'indice Hang Seng s'adjugeait 1,5% à Hong Kong.

Les rendements des obligations du Trésor américain se redressent mercredi matin après avoir reculé la veille, alors que Jerome Powell a réaffirmé que la Fed réduirait lentement ses mesures de soutien. A 7h35, le rendement du bon du Trésor à dix ans, la référence du marché, s'établissait à 1,475%, contre 1,467% mardi soir. En Europe, l'ajout des obligations de l'Union européenne aux indices de référence de la dette souveraine en euros changerait la donne en matière de demande pour ces titres et de flux, estime Peter McCallum, stratégiste taux chez Mizuho.

L'euro recule face au dollar mercredi matin, après les propos de Jerome Powell qui a minimisé la menace d'une accélération de l'inflation. Il a également affirmé qu'aucune devise ne pouvait concurrencer le statut de devise de réserve du dollar. A un horizon de six mois, Pictet a laissé sa prévision inchangée, à 1,24 dollar, à comparer à 1,1921 dollar mercredi à 7h35. Par ailleurs, la livre sterling est la préférée de BNP Paribas parmi les devises du G10, au moment où les marchés commencent à anticiper un retrait des mesures de soutien monétaire de la Banque d'Angleterre (BOE).

Les contrats pétroliers progressent mercredi matin, permettant au baril de Brent de mer du Nord de dépasser le seuil de 75 dollars. Mardi soir, l'association professionnelle American Petroleum Institute (API) a fait état d'une baisse de 7,2 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière, tandis que les stocks d'essence ont progressé de 959.000 barils. Ces données plutôt favorables ont été publiées avant le rapport officiel du département de l'Energie sur les stocks, attendu ce mercredi.  Selon les analystes interrogés par le Wall Street Journal, les stocks de brut devraient ressortir en baisse de 4,1 millions de barils et les stocks d'essence devraient avoir augmenté de 800.000 barils la semaine dernière. Vers 7h30, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord gagnait 51 cents, à 75,32 dollars le baril, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 40 cents, à 73,25 dollars le baril.