Les marchés actions européens devraient hésiter à l'ouverture. Ce vendredi 18 juin 2021, l’Eurostoxx 50 affiche 4.158,14 points avec une hausse de 0,15%, le CAC 40 table sur 6.666,26 points (+0,20%), le DAX 30 s’ouvre à 15.727,67 points (+0,11%), le FTSE 100 à 7.153,43 points en baisse de 0,44%, le SMI à 12.011,11 points (+0,24%), l’AEX  à 734,89 points (+0,19%), le BEL 20 4.204,39 points (-0,52%), l’IBEX 35 à 9.195,90 points (-0,07%), le DJIA à 33.823,45 points (-0,62%), le Nasdaq à 14.161,35 points (+0,87%), le S&P 500 à 4.221,86 points (-0,04%) et le Nikkei 225 qui table sur 28.998,04 points en baisse de 0,07%.

Les Cours de change à 06h50 affichent à la clôture à New York 1,1915  pour l’EUR/USD, soit une hausse de 0,07%,  131,34 pour l’EUR/JPY en hausse de 0,07% et l’USD/JPY qui s’ouvre sur 110,24 avec une baisse de 0,01%.

En France, Aramis fait ses premiers pas sur Euronext Paris vendredi. Le spécialiste de la vente en ligne de voitures d'occasion a levé 250 millions d'euros dans le cadre de son introduction en Bourse, la plus importante sur le marché parisien depuis celle de La Française des Jeux en 2019. Les fondateurs et certains actionnaires minoritaires d'Aramis Group ont cédé pour 138 millions d'euros de titres à l'occasion de cette introduction en Bourse, tandis que le groupe automobile Stellantis n'a cédé aucun titre et reste l'actionnaire majoritaire de la société. Par ailleurs, Alstom a remporté un contrat historique d'un montant de 2,6 milliards d'euros auprès de l'opérateur ferroviaire national danois Danish State Railways (DSB). TF1 et Free, filiale du groupe Iliad, ont signé un nouvel accord de distribution permettant de prolonger leur partenariat. Danone a conclu un accord en vue de la cession de sa marque de produits d'origine végétale Vega au fonds WM Partners, pour un montant non précisé. McPhy a annoncé jeudi la nomination de Luc Poyer comme président du conseil d'administration de l'entreprise. Luc Poyer succède à Pascal Mauberger qui demeure administrateur de la société et en devient le président d'honneur.

Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer vendredi à l'ouverture, les investisseurs continuant d'assimiler les nouvelles perspectives de taux de la Réserve fédérale (Fed). A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 8,6 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 7 points, ou 0,04%, et celui sur le FTSE 100 perdait 5 points, soit 0,07%. Les investisseurs surveilleront les négociations entre démocrates et républicains à Washington sur un plan d'infrastructures destiné à soutenir l'économie américaine après la crise sanitaire.

Jeudi soir, Wall Street a terminé de manière contrastée jeudi, mise sous pression par le recul des valeurs industrielles et financières malgré la nette avancée des technologiques au lendemain des annonces de la Réserve fédérale (Fed). L'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,6%, à 33.823 points, et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,04%, à 4.221,86 points. A contre-tendance, le Nasdaq Composite a avancé de 0,9%, à 14.161,35 points.

En Asie, la Banque du Japon (BOJ) a annoncé vendredi qu'elle allait mettre en place un nouveau mécanisme de prêts pour aider les banques à financer des projets liés au changement climatique. Ce programme de prêts, qui sera inauguré cette année, s'appuiera sur un programme précédent visant à aider les banques à accorder des prêts aux secteurs de croissance de l'économie. Après ces annonces, l'indice Nikkei Nikkei était proche de l'équilibre en fin de séance à Tokyo. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 0,6%, tandis que le Shanghai Composite cédait 0,5%.

Les rendements des emprunts du Trésor américain progressent légèrement vendredi matin, après avoir fortement fluctué la veille en réaction aux annonces de la Fed. A 7h45, le rendement du bon à dix ans, la référence du marché, s'établissait à 1,516%, contre 1,509% jeudi soir. Opérateurs et stratégistes attribuent ces fluctuations en partie à des prises de positions à découvert, à des paris sur des dénouements de positions et à l'impression que les rendements souverains pourraient ne pas être en adéquation avec les anticipations d'inflation, qui se sont atténuées jeudi. La courbe des rendements, qui reflète la différence entre la dette à long terme et la dette à court terme, s'est également aplatie. Parallèlement, les fonds placés auprès de la Réserve fédérale (Fed) dans le cadre de ses mises en pension de titres ont à nouveau progressé jeudi au lendemain du relèvement du taux de rémunération des dépôts à 0,05%. Le mécanisme de "reverse repo" a attiré un montant record de 756 milliards de dollars jeudi, contre 520 milliards de dollars mercredi, dans un contexte d'abondance de liquidités sur les marchés monétaires.  

Le dollar se stabilise vendredi matin face aux autres grandes devises, dont l'euro, après avoir enregistré de solides hausses la veille en raison du ton plus restrictif que prévu adopté par la Réserve fédérale (Fed), indiquent des analystes. De son côté, Saxo Bank estime que l'euro pourrait encore s'affaiblir face au dollar après les dernières projections de la Fed. Si la monnaie unique enfonce le seuil de 1,1920 dollar, elle pourrait reculer jusqu'à 1,1750, estime Saxo Bank. Et si ce dernier seuil est également enfoncé, le prochain objectif pour l'euro se situera à 1,1500 dollar, ajoute la banque. A 7h45, l'euro s'échangeait à 1,1901 dollar.

Les contrats pétroliers poursuivent leur baisse vendredi matin, après avoir cédé près de 2% la veille en raison de l'appréciation du dollar consécutive au changement de ton de la Fed. Parallèlement, le Brent pourrait subir des prises de bénéfices en cas de progrès dans les négociations sur le nucléaire iranien. A 7h35, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord perdait 66 cents, à 72,42 dollars le baril, et celui de juillet sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex abandonnait 56 cents, à 70,48 dollars le baril.