En attendant le début de la réunion de la Fed et une série d'indicateurs, toutes les actions européennes sont attendues en hausse ce mardi, sauf le DAX30 et le DJIA. L’Eurostoxx 50 ouvre à 4.132,67 points en hausse de 0,14%, le CAC 40  à 6.616,35 points en hausse de 0,24%, le FTSE 100 à 7.146,68 points (0,18%), le SMI à 11.866,41 points (0,21%), l’AEX 730,10 points (0,22%), le BEL 20 à 4.220,84 points (0,73%), l’IBEX 35 à 9.281,10 points (0,83%), le Nasdaq à 14.174,14 points (0,74%), le S&P 500 à 4.255,15 points (0,18%) et le Nikkei 225 à 29.457,65 points (1,01%). Le DJIA et le DAX 30  s’établissent à la baisse avec respectivement 34.393,75 points (-0,25%) et 15.673,64 points (0,13%).

Le Cours de change à 06h50 indique une variation par rapport à la clôture à New York. Le USD/JPY  est resté stable à 110,08 tandis que l’EUR/USD gagne 1,2128 en hausse de 0,07% et l’EUR/JPY      133,49 avec une hausse de 0,07%.

En France, les investisseurs suivront ce mardi les chiffres définitifs de l'inflation en France en mai. La première estimation de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiée le 28 mai, faisait état d'une hausse de 1,4% sur un an des prix à la consommation, après une augmentation de 1,2% en avril. Du côté des entreprises, Airbus organise une conférence de presse sur les produits et l'environnement commercial du groupe d'aéronautique et de défense. Carrefour présente sa nouvelle stratégie "data et retail media". Verallia réunit ses actionnaires en assemblée générale.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse ce jour et se hisser vers de nouveaux records, alors que l'indice Stoxx Europe 600 a atteint la veille un sommet pour la septième séance consécutive. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 18 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 prenait 58 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 s'adjugeait 17 points, soit 0,2%.

  Les investisseurs seront attentifs à de nombreux indicateurs économiques, dont l'inflation en Allemagne en mai, les ventes de détail, la production industrielle et les prix à la production aux Etats-Unis. Par ailleurs, les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, Ursula von der Leyen et Charles Michel, rencontreront le président des Etats-Unis, Joe Biden. La Réserve fédérale entame de son côté une réunion de politique monétaire très attendue dans un contexte de reprise de l'économie américaine et de hausse marquée de l'inflation.

Les indices S&P 500 et Nasdaq ont atteint de nouveaux records à Wall Street, à l'issue d'une séance attentiste avant la réunion de la Fed. Si l'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,3%, à 34.393 points, l'indice élargi S&P 500 a fini en hausse de 0,2%, à 4.255 points, un nouveau sommet historique. Le Nasdaq Composite a progressé de 0,7% pour terminer à un nouveau pic de 14.174,14 points.

En Asie, les principaux indices évoluent en ordre dispersé mardi. L'indice Nikkei gagnait 1% en fin de séance à Tokyo. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong et le Shanghai Composite perdaient en revanche 0,8% et 0,9% pour leur première séance de la semaine. Ces deux places boursières étaient fermées lundi pour un jour férié.

Les investisseurs obligataires se préparent à la réunion de la Fed et attendent de connaître le point de vue de la Fed sur l'inflation aux Etats-Unis. En attendant, les rendements des obligations du Trésor américain accusent une légère baisse mardi matin après avoir récupéré lundi une partie du terrain perdu la semaine dernière. Steve Barrow, responsable de la stratégie du G10 chez Standard Bank, dans une note publiée lundi indique les rendements des obligations du Trésor pourraient reculer encore un peu, si la Fed se montre patiente.  De son côté, Natixis souligne que les Obligations assimilables du Trésor (OAT) n'intègrent aucune prime de risque politique liée à l'élection présidentielle en France l'année prochaine lorsqu'on mesure l'écart de rendement, ou spread, entre le Bund à dix ans et l'OAT de même échéance.  L'évolution des rendements et des spreads à l'automne pourrait être influencée par les discussions sur une diminution des achats d'actifs des banques centrales mondiales et par l'intégration dans les cours de la fin du Programme d'achats d'urgence pandémique (PEPP) de la Banque centrale européenne (BCE), indique Natixis.

Du côté des devises, les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent une baisse de 0,6% sur un mois de cet indicateur, car les données des mois précédents ont été soutenues par les aides fédérales versées aux ménages américains. L'euro progresse légèrement face au dollar mardi matin avant la publication du rapport mensuel sur les ventes de détail aux Etats-Unis. Par ailleurs, les investisseurs surveilleront mercredi, à l'issue de la réunion de la Fed, toute évolution de la trajectoire prévue des taux d'intérêt ("dot plot"), les projections d'inflation et d'éventuels commentaires du président de la Fed, Jerome Powell, sur le calendrier de réduction des achats d'actifs, indique IG.

TD Securities prévient que la banque centrale américaine devrait adopter un ton légèrement moins accommodant que précédemment, ce qui pourrait permettre au dollar de progresser. Jerome Powell indiquera probablement que les discussions sur un plan de retrait des achats d'actifs ont débuté, mais il devrait insister sur le fait que le calendrier dépendra de nouveaux progrès vers les objectifs de la Fed, précise le stratégiste devises de TD, Ned Rumpeltin. "S'il est confirmé, notre scénario de base devrait soutenir le dollar", indique-t-il.

Les contrats pétroliers évoluent en légère hausse mardi matin, mais les opérateurs sont préoccupés par la décision du Royaume-Uni de prolonger de quatre semaines les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 en raison de la propagation du variant indien, ou Delta, dans le pays.  A 7h35, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord prenait 34 cents, à 73,20 dollars le baril, et celui de juillet sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 33 cents, à 71,22 dollars le baril. Cette situation risque de peser sur l'optimisme relatif à la demande mondiale de carburant cet été, indique la banque ANZ.