Les données disponibles sur la plateforme Capital IQ révèlent un surplus de 29,1 milliards $ de dette pour les dix plus grandes sociétés cotées d’Afrique. Selon une publication de l’Agence Ecofin, malgré la covid-19 et ses effets, ces dernières affichent une solide capacité à rembourser leurs dettes.

Le total des avoirs financiers du top10 des grandes sociétés cotées sur la bourse africaine est supérieur à leurs engagements de remboursement. La dette nette connue affiche une valeur négative de 29,1 milliards $. Cela signifie que les entreprises en question possèdent plus de liquidités que d’engagements à rembourser.
Cette performance est portée par le groupe financier Standard Bank basé en Afrique du Sud, dont la trésorerie affiche un surplus de 19,3 milliards de dollars sur sa dette. Il est suivi par une autre banque sud-africaine (FirstRand) qui a une trésorerie supérieure à sa dette de 5,4 milliards de dollars.
Le secteur des télécommunications favorise aussi cette solide position financière des dix plus grandes capitalisations en Afrique. Safaricom basé au Kenya affiche une dette supérieure de 355 millions $. Maroc Telecom, l'entreprise du top dix des sociétés africaines cotées dont le niveau d'endettement est le plus important, comparé à sa trésorerie, enregistre une dette nette positive de 1,9 milliard $. Derrière lui, Vodacom, le concurrent sud-africain qui est à 1,7 milliard $ de dette.