La révision de MiFID/MIFIR 2 se concentrera sur deux axes prioritaires. Ainsi, la Commission européenne se focalisera sur les problèmes d'inefficacité des données boursières, de libre accès des contreparties centrales et de renforcement de la structure du marché.

L’obligation de négocier des actions et la répartition des transactions entre les bourses régulées, les bourses multilatérales et les banques d'investissement qui négocient des actions dans leurs livres, constituent le menu principal de la révision de MiFID/MIFIR 2.
Lors d'une conférence organisée par l'agence Bloomberg, Tilman Lueder, chef de l'unité "Marchés des valeurs mobilières" de la DG FISMA à la Commission européenne, a déclaré qu'il ne s'attendait pas à ce que les banques d'investissement représentent une part aussi importante. « Nous devons examiner si cela résulte de MiFID. Les banques d'investissement comblent des lacunes pour les gros gestionnaires d'actifs et les gros volumes, mais elles exécutent aussi des tickets plus petits. Nous devons voir si c'est une façon efficace de s'organiser », a déclaré Tilman Lueder.
Udo Franke, chef de la division des marchés boursiers et des valeurs mobilières du ministère allemand des finances, a fait valoir de son côté que la révision devrait porter sur les questions relatives aux structures du marché. La révision permettra de suivre les flux de produits dérivés OTC après le Brexit et d'étudier l'intégration verticale des produits dérivés négociés sur les Bourse.