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Marché financier régional : 90% de la dette des États, détenus par les banques commerciales

25/01/2021
Source : ORISHAS FINANCE
Catégories: Economie/Forex

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Selon l’Umoa-titres Coris Bank est la meilleure Spécialistes en valeurs du Trésor contributrice, en 2019, au Togo, suivie de Bank of Africa, Ecobank, Orabank et l’Union togolaise de Banque (UTB).
Une situation valable sur l’ensemble du marché de l’Umoa fortement dominé par les banques commerciales. Elles représentent environ 90 % des titres sur ce marché, pour 13600 milliards FCFA (notamment en OAT, BAT et titres syndiqués).
L’information a été partagée à la 3ème édition des Rencontres du Marché des Titres Publics de la zone UEMOA (REMTP 2021). 
Ainsi, à fin décembre 2020, seulement 8,63% des titres étaient détenus par des investisseurs locaux (Compagnie d'assurance, OPCVM, Fonds de pension etc…)
Sur cette portion, les OPCVM (Organisme de placement collectif en valeurs mobilières), par exemple, ne représentent qu'un peu plus du tiers du poids des institutionnels locaux, avec 720 milliards FCFA sous gestion à fin 2020, soit à peine 5 % du marché global.
Les institutionnels offshore, eux, ne gèrent que 100 milliards FCFA, soit 0,75% sur ce marché. Ce sont essentiellement, des Banques Offshore et autres Brokers, des Family Office, ou encore quelques rares Hedge Funds.
Pour les experts, cette sous-représentation des institutionnels s'explique notamment par un contexte réglementaire sous-régional qui limiterait le champ d'action de certains acteurs, la structuration des systèmes de retraite, qui limite l'intérêt pour les marchés financiers, ou une offre plus limitée auprès des banques et SGI (Sociétés d'intermédiation).
Des réflexions ont été menées pour explorer la possibilité de réformes du marché, pour pouvoir y inviter plus d'assureurs et de fonds de pension. Ces derniers types d'acteurs, permettent notamment de supporter des emprunts à plus long terme (sur 10 ou 20 ans), contrairement à des maturités plus courtes, comme observé actuellement sur le marché.
L’objectif, à terme, est d’atteindre une présence de 35% de ces acteurs institutionnels, dans un contexte marqué par des économies encore très peu financiarisées dans la sous-région.


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