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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreJanet Yellen, qui s'apprête à devenir la 1ère femme secrétaire au Trésor des Etats-Unis, s'est engagée mardi devant le Sénat à revenir à une position de non-intervention sur le niveau du dollar, après la dérive interventionniste de Donald Trump.
Janet Yellen était auditionnée mardi devant le Sénat américain, qui doit se prononcer sur sa nomination en tant que secrétaire au Trésor de Joe Biden. Au cours de cette prestation, tenue par visioconférence depuis son domicile pour cause de coronavirus, l'ex-patronne de la Réserve fédérale s'est engagée à revenir à la position traditionnelle des Etats-Unis, à savoir la non-intervention sur le niveau du dollar.
Le billet vert, en repli dès mardi matin, a peu réagi après les propos de Mme Yellen. L'indice du dollar (qui reflète son évolution face à 6 devises de référence) reculait mardi soir de 0,28% à 90,51 points face à ce panier de devises, tandis que l'euro gagnait 0,40% à 1,2125$.
"Je crois dans des taux de change déterminés par les marchés. Les Etats-Unis ne chercheront pas à affaiblir leur devise pour obtenir des gains de productivité", a affirmé Janet Yellen. Elle a aussi indiqué fermement qu'elle s'opposerait à toute tentative par des pays étrangers de manipuler leurs propres taux de change.
Le dollar a cédé 8,6% depuis le début de la crise du Covid-19
La nouvelle secrétaire au Trésor a également désigné la Chine comme le principal concurrent stratégique des Etats-Unis, soulignant notamment la détermination de l'administration Joe Biden à sévir contre les pratiques "abusives, déloyales et illégales" de Pékin.
Le président sortant Donald Trump avait rompu avec la tradition de non-intervention en commentant régulièrement le niveau du billet vert, qu'il jugeait trop élevé. Depuis l'élection du milliardaire républicain en novembre 2016, le cours du billet vert s'est déprécié de plus de 10%, et il a cédé 8,6% depuis début mars 2020, sous l'effet de politiques monétaires et budgétaires ultra-accommodantes aux Etats-Unis pour faire face à la crise du coronavirus.
Conditions réunies pour un dollar plafonné en 2021
Fondamentalement, le cours du dollar devrait rester sous pression ces prochains mois, dans la mesure où le nouveau plan Biden de 1.900 milliards de dollars pour lutter contre la pandémie va faire déraper le déficit budgétaire et les dépenses publiques, et donc peser sur la devise américaine.
La politique monétaire durablement ultra-accommodante de la Fed, ainsi que la reprise économique mondiale (qui incite les capitaux américains à s'investir à l'étranger) devraient aussi empêcher le billet vert de s'apprécier cette année. Cependant, en cas de correction sur les marchés financiers mondiaux, le billet vert servirait de valeur-refuge, ce qui le renforcerait au moins temporairement.
Le recul probable du billet vert ne devrait pas dépasser les 2% cette année, estiment les experts, sauf en cas de situation économique et sanitaire dégradées aux Etats-Unis, qui pourraient ébranler la confiance des marchés dans le dollar en tant que devise de référence.
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